Année 80, no 48 le 26 décembre 2016
Les dirigeants US utilisent la prison pour envoyer un message aux travailleurs et ce peu importe les circonstances particulières qui les mettent derrière les murs de la prison : Restez tranquilles ! Ne vous défendez pas ! Soyez obéissants !
Leurs prisons constituent une partie du système de « justice » pénale inhumain : la « négociation d’aveu » qui porte atteinte au droit à un procès, l’incarcération de masse qui s’abat de façon disproportionnée sur les Noirs, les Hispaniques et les Autochtones ainsi que l’isolement cellulaire répandu.
De plus, près de 6 millions de personnes ont été privées de leur droit de vote en 2016 à cause d’une condamnation pour crime.
Les campagnes pour libérer l’independentista portoricain Oscar López, emprisonné depuis plus de 35 ans, et l’activiste amérindien Leonard Peltier, incarcéré depuis plus de 40 ans, prennent de l’essor. Ces luttes stimulent les efforts pour libérer d’autres prisonniers qui sont victimes de coup monté ou qui purgent des peines excessives à cause de leurs opinions politiques. Joignez-vous à ces luttes.
Cette année, nous avons vu deux éleveurs de l’Oregon, Dwight et Steven Hammond, emprisonnés pour la deuxième fois suite aux mêmes fausses accusations d’incendie criminel.
Nous avons vu que la libération conditionnelle a été refusée à Jalil Muntaqim et à d’autres anciens membres des Panthères noires.
Joignez-vous à la lutte pour annuler l’interdiction de recevoir son abonnement au Militant imposée par Attica à Jalil Muntaqim !
Mais nos frères et sœurs derrière les barreaux n’ont pas gardé le silence. Mumia Abu-Jamal, un journaliste de radio et ancien membre des Panthères noires jeté en prison dans l’État de Pennsylvanie en 1982, se bat pour l’accès au traitement de l’hépatite C pour lui et pour des milliers d’autres prisonniers qui sont privés des soins médicaux essentiels.
Des femmes menacées de déportation ont entrepris des grèves de la faim pour protester contre les conditions auxquelles font face des milliers d’immigrants détenus dans les prisons US.
Des prisonniers en Californie et leurs partisans ont manifesté contre la privation de sommeil comme moyen de torture et ont repoussé l’utilisation brutale de l’isolement cellulaire par cet État.
Cette année, le Militant a célébré la libération d’Albert Woodfox, le dernier des trois prisonniers politiques d’Angola en Louisiane. Il a passé plus de quatre décennies en isolement cellulaire. Nous avons rendu hommage à la vie de Mondo we Langa, qui est mort dans le pénitencier de l’État du Nebraska au mois de mars, et nous avons soutenu la lutte continue pour libérer l’ancien compagnon des Panthères, Ed Poindexter.
De nombreux dirigeants révolutionnaires ont purgé des peines dans les prisons des dirigeants capitalistes. Suite à la mort de Fidel Castro, la réponse de millions des travailleurs et de jeunes à Cuba qui se sont engagés à défendre et à poursuivre la révolution qu’il a dirigée a été un hommage inspirant à l’homme qui a été emprisonné pour avoir dirigé l’attaque contre la caserne du Moncada en 1953, qui annonçait la révolution à venir.
Nous soutenons les travailleurs, nos frères et sœurs, derrière les murs des prisons qui luttent pour la dignité, le respect et les droits démocratiques. Le Militant est fier d’offrir des abonnements gratuits ou à prix réduit aux prisonniers.
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