Participez et construisez les actions du 7 octobre contre la haine des Juifs

Éditorial
le 7 octobre 2024

Partout, la lutte contre la haine des Juifs est une question clé. Elle sera décisive dans toutes les batailles ouvrières livrées aujourd’hui contre les conséquences brutales pour l’humanité de l’impérialisme en déclin.

Voilà pourquoi les travailleurs du monde entier devraient participer aux actions marquant le premier anniversaire du pogrom meurtrier antijuif perpétré par le Hamas le 7 octobre. C’est une occasion pour se solidariser avec ceux qui sont confrontés aujourd’hui à une augmentation de la haine contre les Juifs. Invitez vos camarades de travail, vos confrères syndiqués, vos voisins, vos amis et vos parents à participer eux aussi. Apportez vos propres pancartes.

Ces actions ne doivent pas être vues comme des actions « juives » ou comme un soutien au gouvernement capitaliste d’Israël, mais comme de grandes réunions contre la haine des Juifs, en défense du droit d’Israël de se défendre en tant que refuge pour les Juifs et pour exiger du Hamas qu’il libère immédiatement et sans condition tous les otages qu’il détient encore à Gaza.

Le meurtre de 1 200 personnes simplement parce qu’elles sont juives ou parce qu’elles travaillent avec des Juifs, la prise d’otages, le viol et la mutilation de femmes — et d’hommes — n’ont rien à voir avec les droits des Palestiniens. Le Hamas, le Hezbollah et l’ensemble de « l’axe de la résistance » dirigé par Téhéran comptent parmi les plus grands obstacles auxquels les travailleurs et les agriculteurs juifs, palestiniens, arabes et musulmans font face pour s’unir et faire avancer leurs propres intérêts de classe.

Les opposants à la haine des Juifs ont souvent porté des pancartes disant « Le viol n’est pas de la résistance ». Et ils ont raison. La plupart des travailleurs éprouvent du dégoût pour les actes commis par le Hamas le 7 octobre, financés, armés et facilités par le régime capitaliste réactionnaire d’Iran.

Ceux qui se disent « socialistes » et qui défendent le Hamas, le Hezbollah, les Houthis et Téhéran se retrouveront facilement dans les rangs des brutes fascistes dans le futur. Plusieurs d’entre eux agissent déjà comme des nazis. Il suffit de regarder le vidéo des apologistes du Hamas qui bloquent l’entrée d’un restaurant cachère de New York et menacent les étudiants juifs du collège Baruch qui voulaient s’y réunir pour un brunch de la rentrée scolaire.

À mesure que la crise du capitalisme s’approfondie, les patrons se tourneront vers les forces réactionnaires qui font des Juifs les boucs émissaires de tous les problèmes auxquels l’humanité est confrontée. Ils gagneront une écoute parmi des couches de la classe moyenne qui sont poussées dans les rangs de la classe ouvrière. Ils cibleront les syndicats, comme l’a fait Hitler sur la voie du pouvoir. Ils utiliseront la haine des Juifs pour tenter de détourner les travailleurs de la véritable source de leurs problèmes : la loi de la jungle du capitalisme.

Les Juifs ne représentent que 0,2 pour cent de la population mondiale. Les mots prononcés en 1938 par le leader révolutionnaire Léon Trotsky sont toujours d’actualité : « Aujourd’hui plus que jamais, le sort du peuple juif — non seulement son sort politique mais aussi son sort physique — est indissolublement lié à la lutte émancipatrice du prolétariat international. »

L’inverse est également vrai. La lutte contre la haine des Juifs est essentielle pour l’avenir du mouvement ouvrier.

Rendez-vous le 7 octobre !