Le Militant invite instamment ses lecteurs à se joindre aux manifestations en cours contre les décrets du président Donald Trump qui interdisent l’entrée aux États-Unis des ressortissants de sept pays à majorité musulmane et qui augmenteront la criminalisation et la déportation des travailleurs sans papiers en règle qui sont déjà ici.
Apportez des pancartes qui exigent : « Amnistie pour tous les travailleurs sans papiers aux États-Unis ! » Joignez-vous aux candidats et aux membres du Parti socialiste des travailleurs qui sont à ces actions et qui expliquent pourquoi le combat pour l’amnistie est nécessaire afin d’unifier la classe ouvrière et tracer la voie pour prendre le pouvoir politique. Joignez-vous au SWP en vous prononçant contre toute sorte de test religieux pour entrer aux États-Unis ou contre toute discrimination fondée sur le pays d’origine.
La classe dirigeante, aidée par son gouvernement à Washington, a besoin qu’existe un statut de travailleurs surexploités qu’elle criminalise et appelle « illégaux ». Cela est essentiel pour sa capacité à maintenir aiguës les divisions au sein de la classe ouvrière afin de baisser les salaires et approfondir l’exploitation de millions de travailleurs. Elle essaie de nous dresser les uns contre les autres en concurrence pour les emplois et pour détourner notre attention de notre ennemi commun : la classe capitaliste possédante.
Les dirigeants attendent des travailleurs sans statut légal qu’ils restent dans l’ombre, acceptent leur sort et s’abstiennent de se battre en adhérant à des syndicats pour augmenter les salaires et défendre leurs conditions de travail. La crainte constante de l’expulsion est une arme puissante dans l’arsenal des dirigeants.
La lutte pour l’amnistie est une question de vie ou de mort pour le mouvement ouvrier. Elle est essentielle pour construire l’unité, la confiance en soi et la conscience de classe dont les travailleurs ont besoin pour renverser le système capitaliste fondé sur le chacun pour soi et pour s’emparer du pouvoir politique.
Cela, malheureusement, n’est pas le but de ceux qui organisent les manifestations aujourd’hui. Leur intention est d’essayer de délégitimer et destituer l’administration Trump et de reconstruire le Parti démocratique, l’autre parti de la classe dirigeante des États-Unis, en un parti plus « progressiste ». Ils pleurent des larmes de crocodile sur les décrets de Trump, tout en évitant de mentionner le cours anti-ouvrier des administrations de Bill Clinton et Barack Obama. Beaucoup appellent Trump un « fasciste » et méprisent ceux qui ont voté pour lui en les traitant de racistes, xénophobes et « déplorables ».
Mais les travailleurs, caucasiens, Noirs ou nés à l’étranger, qui ont voté pour Trump ou qui ont voté pour Sanders ou Clinton ou aucun de ceux-là, cherchent à mettre fin au carnage économique et aux guerres impérialistes sans fin auxquels nous faisons tous face. Le Parti socialiste des travailleurs obtient une écoute de la part de chacun d’eux aujourd’hui.
Pour les jeunes, les travailleurs et tous ceux qui sont indignés par les attaques de la Maison blanche contre les immigrants et les réfugiés, le Parti socialiste des travailleurs dit: « Luttons ensemble pour l’amnistie et pour organiser des syndicats. Plus important encore, joignez-vous à nous pour construire un parti qui peut faire une révolution. »