La sauvagerie du Hamas montre la nécessité de défendre Israël comme un refuge pour les Juifs

Seth Galinsky
le 10 mars 2025
20 février, Khan Younis, Gaza. Le Hamas exhibe les cercueils des otages morts Oded Lifshitz, Shiri Bibas et ses deux enfants, Kfir et Ariel, avant de remettre leurs corps à Israël. Les cercueils disent : « Date d’arrestation : 7 octobre ». La bannière à l’avant menace : « Le deluge d’Al-Aqsa était notre promesse » de commettre plus de pogroms meurtriers contre les Juifs.
REUTERS/RAMADAN ABED20 février, Khan Younis, Gaza. Le Hamas exhibe les cercueils des otages morts Oded Lifshitz, Shiri Bibas et ses deux enfants, Kfir et Ariel, avant de remettre leurs corps à Israël. Les cercueils disent : « Date d’arrestation : 7 octobre ». La bannière à l’avant menace : « Le deluge d’Al-Aqsa était notre promesse » de commettre plus de pogroms meurtriers contre les Juifs.

Le recours par le Hamas à des cérémonies cruellement chorégraphiées de libération d’otages, où des otages torturés et affamés depuis plus d’un an sont forcés de remercier leurs ravisseurs pour leur « bon traitement », montre le caractère anti-juif et anti-ouvrier de ce groupe de type nazi. Il utilise les libérations pour promouvoir le mythe qu’il est largement soutenu par la population de Gaza.

Le 20 février, le Hamas a remis les corps de quatre des personnes qu’il avait enlevées après avoir exhibé leurs cercueils. Les corps de Shiri Bibas et de ses deux enfants, Kfir, âgé de moins de 9 mois lorsqu’il a été enlevé, et Ariel, âgé de 4 ans, et celui d’Oded Lifshitz, 83 ans, ont ensuite été remis à la Croix-Rouge.

Deux jours plus tard, le Hamas a libéré six otages vivants, dont Avera Mengistu, un Juif israélien d’origine éthiopienne, et Hisham al-Sayed, un citoyen arabe bédouin d’Israël, détenus par le Hamas depuis plus de 10 ans. Les autres otages ont été kidnappés le 7 octobre 2023, lors du pogrom où le Hamas a massacré 1 200 personnes en Israël.

Dans un message répugnant, le Hamas a apposé des étiquettes sur les cercueils de Shiri Bibas et Oded Lifshitz, qui décrivaient le pogrom du 7 octobre 2023 comme la « date de leur arrestation ». Il s’est avéré que ce n’était même pas le corps de Shiri Bibas qui se trouvait dans le cercueil. Le lendemain, le Hamas a restitué le bon corps.

La famille Bibas et Oded Lifshitz ont été kidnappés au kibboutz Nir Oz. Le Hamas a prétendu que la mère et ses deux fils avaient été tués dans des bombardements israéliens à Gaza en novembre 2023. Mais les examens médicolégaux effectués par les Forces de défense israéliennes ont montré que des brutes qui haïssent les Juifs avaient tué les deux enfants « à mains nues » et avaient également assassiné Shiri Bibas.

Oded Lifshitz, qui parlait hébreu et arabe, était un militant pour la paix bien connu et un défenseur de longue date des droits des Palestiniens. Pendant des années, il se rendait chaque semaine au point de passage d’Erez à la frontière entre Gaza et Israël pour y prendre des Palestiniens malades et les conduire dans des hôpitaux israéliens.

Il a reçu une balle dans le bras alors qu’il tenait la poignée de sa chambre blindée lors de l’attaque des brutes terroristes du 7 octobre, puis il a été retenu en captivité à Gaza par le Djihad islamique.

Hamas : tuer les Juifs et détruire Israël

Pourquoi tirer sur un octogénaire connu pour sa défense des droits des Palestiniens et le prendre en otage ? Parce que, pour le Hamas et ses alliés, tous les Juifs sont mauvais. L’objectif de ce groupe de type nazi est de tuer tous les Juifs ou de les chasser de la région, de mettre fin à toute possibilité de solidarité entre Juifs et Arabes et de détruire Israël.

Cela explique également le traitement cruel qu’ils ont réservé à Avera Mengistu et Hicham al-Sayed. Les deux hommes souffrent de troubles psychologiques et ont été capturés par le Hamas après s’être aventurés dans Gaza.

Hicham al-Sayed a été le seul otage à ne pas avoir été exhibé lors des « cérémonies » chorégraphiées. Le Hamas a dit l’avoir libéré discrètement « par respect » pour ses « racines palestiniennes ».

La famille de Sayed affirme que cela n’a aucun sens. « Ils ne voulaient pas que le monde le voie parce que cela aurait mis leurs mensonges à nu », a dit son père Sha’ban al-Sayed à la presse. « Il ne parle pas. Il n’a pas de voix. Il ne se souvient de rien. C’est comme s’il n’avait pas jamais été avec d’autres êtres humains ».

Les photos du dernier rassemblement publiées sur les sites internet du Hamas et montrant des centaines et non des milliers de participants indiquent que le soutien au Hamas n’est pas ce que ce dernier prétend. Les Palestiniens qui y vivent ne savent que trop bien comment le Hamas a détruit tout semblant de démocratie à Gaza et les a utilisés comme boucliers humains.

« La population de la bande de Gaza qui a soutenu qu’on assassine, viole et brûle vifs nos frères et sœurs, et qui soutient toujours les tueurs du Hamas et leurs objectifs a perdu le droit d’y rester », a affirmé le quotidien Israel Hayom dans son édition du 20 février.

Ceci fait écho à la prétention du Hamas de parler et agir au nom de tous les Palestiniens de Gaza. En fait, ce groupe bourgeois réactionnaire a remporté de justesse les élections de 2006 après qu’Israël a retiré ses citoyens et ses soldats de la bande de Gaza et remis le territoire à l’Autorité palestinienne. Le Hamas a alors écrasé toute opposition dans des combats sanglants et instauré une dictature brutale.

Le Hamas est-il populaire à Gaza ?

Le Hamas a brisé des grèves syndicales, restreint les droits des femmes et, avec la complicité et le financement de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), a imposé un système scolaire qui a endoctriné les enfants dans la haine des Juifs.

Malgré cela, les habitants de Gaza ont trouvé des moyens de protester contre le Hamas avant et après le 7octobre.

La chaîne israélienne 124 TV News a diffusé le 19 février une entrevue avec Khaled, un Palestinien vivant à Gaza qui s’oppose comme beaucoup d’autres au Hamas. La chaîne a brouillé son visage et déformé sa voix pour éviter les représailles du Hamas.

La plupart des habitants de Gaza, a-t-il dit, « ne veulent pas d’un régime islamiste radical et oppressif qui terrorise la population au nom de Dieu. Ils veulent vivre aux côtés du peuple israélien. » Nombreux sont ceux qui aspirent à un retour à la situation d’avant le 7 octobre 2023, lorsque des milliers de Gazaouis travaillaient en Israël et nouaient souvent des relations avec leurs compagnons de travail israéliens.

« Le Hamas terrorise tous ceux qui le critiquent ouvertement ou qui expriment leur opposition sur les médias sociaux ou simplement dans la rue. Des gens ont été torturés et battus par les agents du Hamas. »

Selon Khaled, la base de soutien du Hamas est constituée de ses 30 000 ou 40 000 « agents » et d’un nombre semblable d’agents de son gouvernement, sur une population de plus de 2 millions d’habitants.

Cela ne signifie pas que la plupart des Palestiniens de Gaza comprennent que la haine des Juifs et les pogroms font partie intégrante du Hamas et que le Hamas constitue une menace mortelle non seulement pour eux, mais aussi pour les travailleurs de tout le Moyen-Orient.

Mais si Israël parvient à démanteler le Hamas et ses structures, il lèvera l’obstacle principal qui empêche les travailleurs de Gaza, d’Israël et d’ailleurs – Juifs, musulmans, chrétiens, arabes, druzes et autres – de trouver des façons de travailler ensemble.

« Il faut un dialogue de peuple à peuple », a dit Khaled.