Les syndicats doivent se joindre à la lutte contre la haine des Juifs

Éditorial
le 1 janvier 2024

À l’époque impérialiste, les guerres sont un produit inévitable du fonctionnement naturel d’un système fondé sur l’exploitation et l’oppression. La classe ouvrière, qui en supporte toujours les conséquences, déteste la mort, la destruction et la souffrance causées par les guerres.

Néanmoins, les guerres justes menées pour mettre fin à l’oppression sont dans l’intérêt de tous les travailleurs. La guerre menée par l’Ukraine pour vaincre l’invasion et l’occupation de Moscou est l’une de ces guerres. Le retrait complet par Moscou de l’Ukraine, y compris de la Crimée, créera de meilleures conditions pour la lutte de la classe ouvrière.

La guerre que mène Israël pour vaincre le Hamas, qui est soutenu par Téhéran, afin de libérer les otages et d’empêcher l’organisation islamiste réactionnaire de perpétrer d’autres pogroms est une guerre juste qui mérite le soutien de tous les travailleurs et des syndicats. Cette guerre est menée pour défendre le droit d’Israël d’exister en tant que refuge pour les Juifs, alors même que le Hamas répète qu’il poursuivra ses attaques jusqu’à ce que tous les Juifs soient morts ou partis, et alors que la violence contre les Juifs ne cesse de croître dans le monde entier.

Le mouvement ouvrier a besoin de sa propre politique étrangère, qui doit partir des intérêts communs des travailleurs du monde entier, ce qui comprend soutenir la guerre d’Israël contre le Hamas et se joindre aux luttes contre la haine des Juifs partout dans le monde.

Rien de ce que les dirigeants impérialistes américains « démocratiques » font au Moyen-Orient ne vise cet objectif. Ce qu’ils recherchent avant tout, c’est la sécurité et la stabilité pour leurs propres intérêts dans leur quête de profit, alors qu’ils se disputent avec leurs rivaux les marchés, les ressources et l’influence politique. Les appels croissants de Washington et d’autres puissances pour qu’Israël accepte un cessez-le-feu à long terme vont à l’encontre des intérêts des travailleurs de toutes les nationalités et de toutes les religions.

La lutte contre la haine des Juifs est une question décisive pour le mouvement ouvrier. Lorsque les dirigeants craignent que les luttes de la classe ouvrière ne menacent leur pouvoir, ils se tournent vers les forces fascistes pour écraser les syndicats et détruire les partis politiques de la classe ouvrière. La haine des Juifs est la bannière sous laquelle les nazis se sont battus.

Il est impossible de persuader ou de faire pression sur la classe dirigeante pour qu’elle se désarme ou qu’elle mette fin aux guerres, aux pogroms et aux catastrophes sociales que son système engendre. Il incombe à la classe ouvrière de prendre le pouvoir politique entre ses mains, d’organiser l’ensemble des travailleurs pour mettre fin à l’exploitation capitaliste, défendre le pouvoir ouvrier les armes à la main et se joindre à la lutte mondiale pour le socialisme. Construire un parti de la classe ouvrière pour mener ce combat est la voie à suivre pour mettre fin à la guerre, à la haine des Juifs et à toutes les formes d’oppression une fois pour toutes.