Les Kurdes poursuivent le combat pour voter sur l’indépendance

Soutenez le droit des Kurdes à l’auto-détermination !

le 2 octobre 2017

La déclaration suivante a été publiée le 20 septembre par Osborne Hart, le candidat du Parti socialiste des travailleurs pour la mairie de New York.

Le Parti socialiste des travailleurs encourage les travailleurs et agriculteurs aux États-Unis et à travers le monde à aider à prendre l’initiative de rassemblements et de manifestations en soutien au référendum du 25 septembre sur l’indépendance, appelé par le Gouvernement régional du Kurdistan (GRK) en Irak, et à y participer.

Pendant la guerre de Washington de 1991 en Irak, les Kurdes se sont placés « au centre de la politique mondiale comme jamais auparavant. Et ils ne l’ont pas fait en tant que victimes, mais à titre de combattants courageux et déterminés à défendre leurs droits nationaux, » a écrit le secrétaire national du Parti socialiste des travailleurs, Jack Barnes, dans « Les premières salve de la troisième guerre mondiale, » un article publié dans le quatrième numéro de Nouvelle Internationale. La création du GRK était une des conséquences involontaires de la guerre.

Le peuple kurde est déterminé à profiter d’une ouverture historique créée par l’effondrement de l’ordre établi à la suite de la première et de la deuxième guerres mondiales au Moyen-Orient, y compris des frontières artificielles et arbitraires imposées aux masses laborieuses comme partie du butin de guerre des vainqueurs impérialistes.

Il y voit une ouverture pour forger un État kurde malgré l’opposition farouche de Washington, de ses alliés impérialistes, de Moscou et de pratiquement tous les régimes capitalistes de la région.

Les possédants qui dominent les États-Unis, la puissance impérialiste dominante aujourd’hui, craignent la lutte des Kurdes pour l’indépendance. C’est également le cas des dirigeants en Iraq, en Turquie, en Syrie et en Iran, où vivent la plupart des plus de 30 millions de Kurdes, qui constituent la plus grande nationalité dans le monde sans État.

La raison en est que chaque pas en avant dans la lutte séculaire du peuple kurde pour son auto-détermination où que ce soit ouvre la porte à de nouvelles avancées qui inspirent les Kurdes partout dans le monde, ainsi que d’autres qui luttent aussi contre la domination, l’oppression et l’exploitation impérialistes.

« C’est l’occasion pour les Kurdes d’Irak de gagner l’indépendance, » a soutenu Ismail Ajam, un Turc azerbaïdjanais qui vit en Iran, aux membres de la Ligue communiste, un parti frère du SWP, lors d’une manifestation à l’appui du référendum le 17 septembre à Londres. « Cela aura un effet positif sur les opprimés en Iran, Kurdes, Arabes, Baloutches ou Turkmènes, et sur les Kurdes en Syrie et en Turquie. Cela donnera confiance aux autres au Moyen-Orient. »

Les familles dirigeantes craignent également les plus d’un million de Kurdes qui ont été forcés d’émigrer dans d’autres pays, dont un grand nombre pour fuir les attaques meurtrières de Saddam Hussein contre les Kurdes irakiens, la répression du gouvernement turc ou l’impact des guerres vraisemblablement sans fin de Washington dans la région. Ils font maintenant partie de la classe ouvrière aux États-Unis, en Allemagne et ailleurs, et ils se joignent à la lutte de classe dans ces pays. Ces travailleurs gagneront un soutien plus large pour le droit des Kurdes de déterminer leur propre avenir et, en même temps, leur expérience et leur confiance renforcent la capacité de combat de la classe ouvrière partout où ils se trouvent.

La tenue du référendum du 25 septembre et le vote écrasant pour le « Oui » à l’indépendance qui en résultera inévitablement ouvriront une nouvelle étape dans la lutte kurde au Moyen-Orient. Et ils renforceront la lutte du peuple catalan pour l’autodétermination contre les dirigeants capitalistes espagnols, la lutte du peuple portoricain contre la tyrannie coloniale américaine et les batailles contre l’oppression nationale ailleurs.

Cuba révolutionnaire offre aux Kurdes un exemple puissant de la façon de gagner et défendre l’indépendance nationale. Les travailleurs et les agriculteurs cubains, dirigés par Fidel Castro et le Mouvement du 26 juillet, ont renversé la dictature soutenue par les États-Unis, ont exproprié les seigneurs yankee et renversé l’exploitation capitaliste.