DALLAS — Le 30 mars, des milliers de personnes ont participé ici à la « Méga-manifestation de 2025 » pour la réforme de l’immigration organisée par la Ligue des citoyens latino-américains unis (LULAC). Cette manifestation dynamique est partie du Sanctuaire national de la cathédrale Notre-Dame de Guadalupe et a traversé le centre-ville de Dallas jusqu’à l’hôtel de ville. Les autres organisations participantes comprenaient les Familles unies, l’AFL-CIO de Dallas, les Dirigeants et militants communautaires de Dallas et le Parti socialiste des travailleurs.
L’Association régionale des entrepreneurs hispaniques a nolisé un bus qui a amené 50 travailleurs en trois voyages à la manifestation. Celle-ci était principalement composée de Latinos, mais aussi de travailleurs noirs et caucasiens, qui y avaient aussi amené leurs familles. ¡Sí se puede! (Oui, nous le pouvons !) a été l’un des principaux slogans de la manifestation.
« Construire l’unité de la classe ouvrière est une question clé pour le Parti socialiste des travailleurs », a dit cette correspondante du Militant à Brenda Daeb, membre depuis quatre ans de LULAC, et à Carmen Mejia, bénévole de cette même organisation. « C’est pour cette raison que nous soutenons l’amnistie pour tous ceux qui n’ont pas de papiers aux États-Unis. Nous faisons tous partie de la classe ouvrière et les syndicats doivent nous organiser tous. »
Originaire du Salvador, Elena Hoffman vit aujourd’hui à Houston. Elle est venue avec son mari, l’un des organisateurs de la marche. « Partout, les gens sont affectés par ce qui se passe dans leur pays », a-t-elle dit.
Alicia Isaar se promenait dans le centre-ville de Dallas lorsqu’elle a vu la manifestation et s’y est jointe. En partie juive, elle a dit qu’elle était d’accord avec le soutien du SWP au droit d’Israël de se défendre en tant que refuge contre la haine des Juifs et les pogroms.
« Je pense qu’il est très important de participer à cette manifestation et que c’est utile pour moi d’être ici », a dit au Militant Nicholas Castillo, un étudiant universitaire venu de la ville voisine de Carrollton et qui souhaite devenir journaliste.
Yolanda Russell portait une pancarte épinglée à sa robe qui disait : « Todos somos America » (Nous sommes tous l’Amérique). Elle a dit au Dallas News qu’elle avait décidé de venir malgré le fait qu’elle est atteinte de la maladie de Parkinson et qu’elle a parfois de la difficulté à marcher. Elle a dit qu’elle était heureuse de voir la diversité de la foule, dont de nombreux Caucasiens. « Nous devons élever la voix. Peut-être que le gouvernement nous entendra. »
Elle a ajouté qu’elle était particulièrement indignée par le fait que le gouvernement envoie des demandeurs d’asile en détention dans d’autres pays, comme le Salvador et le Panama. Ce n’est tout simplement pas correct, a-t-elle dit.
De nombreux manifestants se sont arrêtés pour prendre des photos d’Hilda Cuzco, candidate du SWP dans le district 11 du Conseil municipal de Fort Worth. Elle tenait une pancarte en espagnol qui disait : « ¡Amnistía para trabajadoras inmigrantes! ¡No deportaciones! Parti socialiste des travailleurs ». (Amnistie pour les travailleurs immigrés ! Non aux expulsions !)
La prochaine échéance est celle des manifestations du 1er mai appelant à la « légalisation pour tous » et prévues dans tout le pays, y compris à Dallas et à Fort Worth.