Le Hamas utilise les hôpitaux comme bases, dépôts d’armes et prisons

Roy Landersen
le 4 décembre 2023
Le parc de stationnement de l’hôpital Al-Ahli dans la ville de Gaza a été touché le 18 octobre par une roquette du Jihad islamique qui a raté son tir. Le New York Times, d’autres médias libéraux, ont répété les mensonges du Hamas selon lesquels une frappe israélienne aurait touché l’hôpital.
REUTERS/MOHAMMED AL-MASRILe parc de stationnement de l’hôpital Al-Ahli dans la ville de Gaza a été touché le 18 octobre par une roquette du Jihad islamique qui a raté son tir. Le New York Times, d’autres médias libéraux, ont répété les mensonges du Hamas selon lesquels une frappe israélienne aurait touché l’hôpital.

Depuis que des milliers de brutes du Hamas ont déferlé depuis Gaza le 7 octobre, perpétrant le pire pogrom contre les Juifs depuis l’Holocauste, une question cruciale se pose : où sont les bases du Hamas ?

La réponse ? Ses postes de commandement, ses bases et ses dépôts d’armes se trouvent dans des salles, des sous-sols et des tunnels situés sous des hôpitaux, des écoles, des mosquées et d’autres structures civiles. C’était le cas avant le 7 octobre et ça l’est encore aujourd’hui.

« Nous étions une centaine à avoir pris le contrôle de l’hôpital Rantisi à Gaza », a dit Abdelrahaman Alaa Ibrahim Samur, un agent du Hamas capturé, dans l’un des nombreux interrogatoires filmés par les Forces de défense israéliennes et diffusés le 20 novembre. Le Hamas « a mené ses opérations à partir de l’hôpital, a-t-il dit, parce que c’était un endroit sûr. »

Un autre combattant du Hamas capturé a déclaré qu’il se trouvait à l’intérieur de l’hôpital Al-Shifa, le plus grand de Gaza. « Les agents du Hamas s’habillaient comme du personnel infirmier, mais ils n’étaient ni infirmiers ni médecins, a-t-il dit. Ils s’habillaient en personnel médical afin de se fondre dans les services de l’hôpital. »

Dans une autre vidéo, Hamuda Riad Asad Shamalah, dont la famille s’est réfugiée dans un hôpital, décrit comment le Hamas les a utilisés comme boucliers humains. « Il est évident que les forces de défense israéliennes ne frapperaient pas un endroit où se trouvent 40 000 personnes », a-t-il dit.

« Les médecins étaient furieux parce que des agents du Hamas et d’autres organisations terroristes se trouvaient à l’intérieur de l’hôpital », a dit un autre combattant du Hamas capturé.

« Personne ne peut leur dire non. Qui pourrait le faire ? a ajouté Shamalah. Si vous osez affronter un membre du Hamas, il pourrait vous tuer. »

Alors que le Hamas mène ses opérations sous ou à côté de sites civils, les forces israéliennes prennent des mesures pour éloigner les civils des lieux qu’elles visent. Lorsqu’elles ont ouvert des voies de passage sûres pour permettre à la population de quitter la ville de Gaza, le Hamas a tenté d’empêcher les gens de partir, y compris en leur tirant dessus. Les Forces de défense israéliennes ont littéralement passé des millions d’appels téléphoniques aux civils pour les informer des bombardements à venir et les exhorter à évacuer.

Après avoir quitté Gaza, de nombreux journalistes étrangers ont confirmé ce qu’Israël a toujours dit, à savoir que le Hamas tire des roquettes à partir de zones densément peuplées, souvent à l’intérieur ou autour d’installations des Nations unies, et qu’il utilise l’hôpital Al-Shifa comme centre de commandement.

Un rapport publié en 2015 par Amnistie internationale, qui n’est pas un ami d’Israël, indiquait que des civils étaient « interrogés et torturés ou soumis à d’autres mauvais traitements dans une clinique externe désaffectée située dans l’enceinte du principal hôpital al-Shifa de la ville de Gaza ». Au moins trois personnes accusées par le Hamas de « collaboration » y sont mortes.

En 2014, le New York Times a rapporté avec force détails comment le Hamas avait assassiné six collaborateurs présumés en l’espace de 24 heures. Un journaliste palestinien local, Radjaa Abu Dagga, a raconté qu’il avait été interrogé à Al-Shifa par des hommes armés du Hamas et qu’on lui avait dit de ne pas essayer de quitter Gaza.

« On m’a dit qu’il y avait une partie de l’hôpital dont je ne devais pas m’approcher, et que si je le faisais, je risquais de me faire tirer dessus », a raconté à France24 le 19 novembre un médecin britannique qui avait travaillé à Al-Shifa. Il a refusé de donner son nom pour protéger ses collègues encore présents. Il a dit que les médecins « étaient effrayés à 10 % par d’éventuelles frappes aériennes israéliennes et à 90 % par la crainte d’être persécutés par le Hamas ».

La plupart de la presse libérale et l’ensemble de la gauche de la classe moyenne se réfèrent aux « autorités sanitaires de Gaza » pour chiffrer le nombre de morts à Gaza, comme s’il s’agissait d’une source indépendante et impartiale. Mais ces « autorités » ne sont que le Hamas. Ce qu’elles rapportent relève de la propagande du Hamas.

La presse libérale accorde du crédit aux mensonges du Hamas

S’appuyant sur ces sources, le 18 octobre, les journaux du monde entier ont titré qu’une frappe israélienne avait touché l’hôpital Al-Ahli, tuant 500 personnes. Mais c’était de la propagande du Hamas. Israël a nié toute responsabilité et a mené une enquête, concluant qu’il s’agissait d’un tir de missile raté du Djihad islamique qui avait touché un parc de stationnement et non l’hôpital. Et le nombre de victimes était beaucoup plus faible.

Dans un premier temps, le New York Times, à l’instar de la presse libérale, penchait dans le sens du rapport du Hamas, mais quelques jours plus tard, il a publié une petite « correction » indiquant que la version d’Israël était vraie.

Le journaliste italien Gabriele Barbati était en reportage à Gaza, mais il a commencé à exposer les mensonges du Hamas lorsqu’il a quitté. Il a cité des témoins oculaires qui avaient vu des « militants du Hamas se précipiter pour déblayer les débris » de l’explosion de la roquette errante pour se débarrasser des preuves.

Le nombre des victimes gazaouies publiés par les autorités du Hamas ne peut être vérifié de manière indépendante. Le Hamas ne fait pas non plus de distinction entre ses combattants, qui portent des vêtements civils et non des uniformes, et les non-combattants.

Du New York Times à CNN, en passant par le Washington Post et la BBC, les médias libéraux ont orienté leur couverture de l’actualité de manière à alimenter les appels à un cessez-le-feu à Gaza, ce qui donnerait au Hamas le temps de se regrouper. Ils ont semé le doute sur les preuves israéliennes montrant l’existence d’un poste de commandement souterrain du Hamas sous l’hôpital Al-Shifa.

Le 16 novembre, l’armée israélienne a diffusé un film montrant le puit d’un tunnel renforcé dans le complexe, à côté d’un véhicule rempli d’armes létales. Un puit renforcé de 10 mètres mène à un passage souterrain en béton de 55 mètres de long qui se termine par une porte blindée et un trou fait pour une arme à feu.

La chaîne qatarie Al Jazeera, qui accuse à tort les forces israéliennes de bombarder délibérément les hôpitaux, a tenté de suggérer qu’il pouvait s’agir d’un abri antiatomique de l’hôpital ! Or, de l’aveu même du Hamas, aucun abri de ce type n’a jamais été construit pour les civils à Gaza.

Trois jours plus tard, les autorités israéliennes ont diffusé des images de vidéosurveillance d’Al-Shifa montrant des membres du Hamas amenant deux otages ensanglantés dans le complexe après avoir contourné plusieurs autres hôpitaux de Gaza en provenance de la frontière israélienne, après le pogrom du 7 octobre. Les captifs étaient des travailleurs immigrés, l’un népalais et l’autre thaïlandais. Derrière l’un d’eux, on peut voir un terroriste brandir un couperet à viande ; d’autres sont armés de couteaux et d’armes à feu.

Le Hamas dispose de plus de 300 kilomètres de tunnels, dont certains sont situés à 20 ou 30 étages sous terre, connus sous le nom de « métro de Gaza ». Depuis des années, il a entreposé du carburant, de la nourriture et des médicaments, ainsi que des munitions et des armes en quantité suffisante pour des mois de guerre. Le Hamas n’a pas l’intention de « cesser le feu ».

Mousa Abu Marzouk, un haut responsable du Hamas, a déclaré à RT-TV le 30 octobre : « Nous avons construit des tunnels […] pour nous protéger », pas pour protéger la population de Gaza. « 75 % des habitants de Gaza sont des réfugiés, a-t-il déclaré. Il incombe aux Nations unies de les protéger. »

Contrairement aux affirmations des médias qui parlent d’un « siège » israélien de l’hôpital Al-Shifa, ce sont les FDI, et non le Hamas, qui ont veillé à ce que la nourriture et les fournitures médicales parviennent à l’hôpital au milieu des combats. L’évacuation du personnel médical et des patients, y compris des bébés, a eu lieu à la demande du directeur de l’hôpital, et non sur ordre israélien. Des nouveau-nés et des prématurés ont été évacués en toute sécurité. Le Hamas s’est opposé à ces transferts, préférant garder les patients, y compris les bébés, comme boucliers et alimenter la frénésie des médias libéraux.