Je mourrai comme j’ai vécu. Tel est le titre qu’Antonio Guerrero a donné aux 15 aquarelles qui sont au centre du nouveau livre présenté ici. La vie de Guerrero et de chacun de ses quatre camarades cubains est celle de combattants de la révolution dont la défense est la raison pour laquelle ils ont été emprisonnés aux États-Unis. Chacun des Cinq Cubains est un produit exemplaire de l’internationalisme prolétarien de cette révolution, de sa solidarité humaine, sa dignité et son courage face à l’oppression et l’exploitation dans le monde entier.
Et c’est ainsi que chacun d’eux s’est comporté derrière les murs de la prison au cours des 15 dernières années.
« Les moments de la vie carcérale enregistrés — et transformés — par l’art [de Guerrero] toucheront une corde sensible chez des millions de travailleurs aux États-Unis qui ont eux-mêmes vécu des expériences similaires ou les connaissent à travers les épreuves de leurs proches, leurs amis et voisins, » écrit Mary-Alice Waters dans « Les Cinq Cubains : Qui ils sont, » la note d’introduction à Je mourrai comme j’ai vécu.
Mary-Alice Waters est la rédactrice du nouveau livre. Les oeuvres de Guerrero sont accompagnées de récits, écrits par lui-même, Gerardo Hernández et Ramón Labañino, des expériences vécues pendant leurs 17 premiers mois dans un centre de détention fédéral de Miami.
Cette semaine, le Militant publie la description par Guerrero des circonstances qui ont mené à la création des aquarelles ainsi que l’introduction de Mary-Alice Waters.
Nous reproduisons également une traduction par le Militant d’un article de La Prensa, un journal en langue espagnole de Minneapolis, sur l’exposition des peintures à la galerie d’art Regla De Oro de cette ville. Des États-Unis jusqu’au Canada et au Royaume-Uni, Je mourrai comme j’ai vécu est utilisé pour faire connaître la vérité sur le coup monté contre les Cinq et gagner de nouveaux appuis à leur lutte pour la liberté parmi les travailleurs, les agriculteurs, les jeunes et d’autres personnes.
Les partisans des Cinq peuvent organiser des expositions dans des galeries d’art, des locaux syndicaux et ailleurs.