Le 17 décembre 2014
À nos camarades Gerardo, Ramón, Antonio, Fernando et René
Au Comité central du Parti communiste de Cuba
Chers camarades,
Aujourd’hui, alors que vous êtes les cinq ensemble à nouveau sur le sol cubain, nous nous joignons à la joie et la célébration du peuple cubain. « Volverán — ils reviendront » n’est maintenant plus un cours de lutte mais un fait.
Aux cinq héros du peuple cubain, nous disons : Vous êtes aussi des héros de la classe ouvrière internationale.
C’est surtout à vous, Gerardo, Ramón, Antonio, Fernando et René, que nous attribuons la victoire qui a été gagnée. Votre force inébranlable, votre dignité, votre honnêteté, votre créativité et votre humour ont montré au monde ce que signifie être un révolutionnaire. Ce que signifie être un communiste. Ce que signifie mettre votre vie en jeu pour défendre et promouvoir une révolution vivante.
De Cuba à l’Angola et aux États-Unis, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur des murs de la prison, vous êtes demeurés les mêmes êtres humains, agissant en suivant le même cours révolutionnaire.
Pendant ces 16 dernières années, placés sur les lignes de front des forces de la classe ouvrière aux États-Unis, vous avez combattu jour et nuit pour faire avancer les objectifs et les valeurs de la révolution cubaine que vous représentez. Nous en sommes arrivés à connaître et apprécier profondément chacun d’entre vous comme des frères d’armes.
Une grande bataille a été remportée par le peuple de Cuba et par le « jury de millions de personnes » à travers le monde entier. Cependant, comme nous le savons tous, la victoire durement gagnée de votre retour à Cuba ne signifie pas que la guerre est gagnée. Dans cette lutte qui dure depuis des décennies, une nouvelle étape s’est ouverte pour défendre la souveraineté et l’indépendance de Cuba. Le président Raúl Castro l’a dit clairement : « Cela ne signifie nullement que le cœur de la question a été résolu. Le blocus économique, commercial et financier, qui cause d’énormes dommages économiques et humains à notre pays, doit cesser. »
Pour notre part, nous vous assurons que tant que dure cette lutte ? la lutte pour continuer de faire progresser et défendre le cours prolétarien et internationaliste de la révolution ? nous serons là avec vous. Nous nous battrons dans la même tranchée, dans les rangs des travailleurs aux États-Unis dont les capacités politiques et le potentiel révolutionnaire sont aujourd’hui tout aussi sous-estimés par la classe possédante que l’étaient autrefois ceux des travailleurs cubains. Et tout autant à tort.
s/ Jack Barnes
Jack Barnes
Secrétaire national
pour le Comité national du Parti socialiste des travailleurs