« Un crime contre le Venezuela est un crime contre l’Amérique latine, » a dit René González, au nom des Cinq Cubains présents au concert « Nous sommes tous le Venezuela, » organisé le 15 mars à l’Université de la Havane. Le concert a attiré des milliers de personnes qui dénonçaient les menaces et les sanctions des États-Unis contre le Venezuela. Alí Rodríguez, l’ambassadeur vénézuélien à Cuba, a également pris la parole pour remercier le peuple cubain et sa direction révolutionnaire pour leur « solidarité extraordinaire » avec le peuple du Venezuela.
Le 9 mars, le président Barack Obama a déclaré le Venezuela « une menace à la sécurité nationale. » Il a renforcé les sanctions contre le pays et a ordonné de nouvelles restrictions à l’égard de sept responsables pour leur barrer ou geler l’accès à leurs propriétés et intérêts aux États-Unis et leur refuser l’entrée au pays. Depuis 2008, les deux pays n’ont pas de représentations diplomatiques pleines et entières, alors que les États-Unis restent le premier partenaire commercial du Venezuela et le Venezuela est le quatrième plus grand fournisseur de pétrole brut aux États-Unis.
Il y a des dizaines de milliers de travailleurs de la santé cubains partout au Venezuela et Caracas fournit à Cuba la plupart de son pétrole brut à des prix largement réduits.
Le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez a visité Caracas le 14 mars pour témoigner la solidarité de la révolution cubaine avec le Venezuela. L’époque où les États-Unis « traitaient l’Amérique latine comme leur arrière-cour est révolue, a-t-il dit. Le gouvernement US doit comprendre qu’il ne peut employer la carotte avec Cuba et le bâton avec le Venezuela. »