Les travailleurs devraient condamner les attaques contre les droits à la liberté d’expression menées par le gouvernement ukrainien de Petro Porochenko : de la loi de coercition idéologique appelée « décommunisation » et la proposition d’interdire le Parti communiste jusqu’aux tentatives de désigner le syndicat des mineurs indépendants et tous ceux qui critiquent les politiques anti-ouvrières de Kiev de cinquième colonne au service de Moscou.
Le mouvement ouvrier et la classe ouvrière s’opposent aux restrictions du droit de s’exprimer librement. Quand les dirigeants agissent pour faire taire un groupe, cela crée un précédent qui sera infailliblement utilisé contre les travailleurs en lutte. Et cela encourage les actions des hommes de main des patrons et des groupes de droite qui ont été dirigées contre des syndicalistes ou les membres du PC en Ukraine.
Nous condamnons également le décret du 28 mai du président russe Vladimir Poutine qui transforme en infraction criminelle le fait de rapporter la mort de soldats russes pendant les « opérations spéciales. » Il s’agit d’une tentative flagrante d’étouffer toute critique à propos de l’implication de Moscou dans la guerre séparatiste en Ukraine.
Le mouvement de masse Maïdan qui a renversé le régime pro-russe de Viktor Ianoukovitch en 2014 a redonné confiance aux travailleurs en Ukraine. Il a ouvert la porte à de nouvelles expériences, à un nouveau regard sur la continuité révolutionnaire enterrée par les trahisons et les mensonges, et à l’approfondissement de la discussion sur la façon de tracer une voie en avant, indépendante et ouvrière.
Les défis auxquels font face les travailleurs en Ukraine, en Russie et ailleurs exigent le maximum de liberté dans les débats d’opinions politiques. Protestons contre toutes les tentatives de criminaliser les opinions et les organisations politiques ! Exigeons la fin des agressions et de l’intimidation à l’endroit de personnes ciblées pour leurs activités politiques !