Le congrès du Parti socialiste des travailleurs trace un cours pour construire le parti révolutionnaire dont les travailleurs ont besoin aujourd’hui

Naomi Craine
et John Studer
le 6 février 2017

NEW YORK — Le Parti socialiste des travailleurs (SWP) a tenu son quarante-huitième congrès constitutionnel ici du 14 au 16 janvier. Il a tracé un cours pour progresser dans le travail de propagande au sein de la classe ouvrière à la porte des domiciles des travailleurs, dans les piquets de grève et dans d’autres luttes ouvrières et manifestations de protestation sociale. À travers ce travail, le parti cherche à s’étendre géographiquement, à augmenter le nombre de travailleurs et de jeunes avec qui le parti travaille et à gagner de nouveaux membres.

En plus des délégations des branches du parti, parmi les délégués au congrès se trouvaient des membres qui ont déménagé à Denver, au nord de l’État du New Jersey et à la région d’Albany dans l’État de New York afin d’étendre le travail de construction du parti dans ces régions. Avec des branches du SWP à travers les États-Unis et de la Ligue communiste au Canada, ils se joindront à d’autres travailleurs cette année pour présenter des candidats soutenus par le parti aux élections à la mairie et à d’autres positions.

Depuis des années, les travailleurs font face à des conditions de dépression à combustion lente à mesure que les taux de profit des capitalistes continuent à baisser depuis des décennies, a dit Jack Barnes, le secrétaire national du SWP, dans son rapport politique d’ouverture. À mesure que les possibilités d’investir de façon rentable dans l’expansion d’usines, de mines, dans le rachat d’équipements et dans l’embauche de travailleurs se sont rétrécies, les employeurs se sont assis sur des stocks de plus en plus importants de liquidités ou les ont investis massivement dans des actions, des obligations ou d’autres formes spéculatives de papiers financiers. Ceci a augmenté à un rythme accéléré le poids relatif du capital financier au détriment du capital manufacturier.

En 2008, une profonde crise financière globale et une profonde contraction de la production et du commerce ont ébranlé le capitalisme à l’échelle mondiale. Les employeurs et leur gouvernement continuent de mettre les conséquences dévastatrices de cette crise — le « carnage » auquel le président US nouvellement élu a fait référence quelques jours après le congrès du SWP — sur le dos des travailleurs et des agriculteurs.

La crise pour la classe ouvrière est devenue un thème central dans la campagne présidentielle de 2016. Le SWP a dit qu’il y avait deux classes et trois partis : les capitalistes avaient leurs démocrates et républicains, a dit Jack Barnes, et les travailleurs avaient le Parti socialiste des travailleurs.

Et de plus en plus, la classe dirigeante capitaliste a affiché sa crainte de la classe ouvrière. Elle aperçoit un avenir de luttes de classe qui vont en s’approfondissant à mesure que le carnage continue et s’étend.

Hillary Clinton a révélé son mépris de la classe ouvrière quand elle a qualifié de « déplorables » des millions de travailleurs, parce que beaucoup d’entre eux ont soutenu Donald Trump dans l’espoir qu’il allait s’attaquer aux conditions économiques et sociales auxquelles ils font face : une réduction de la taille de la classe ouvrière à mesure que des emplois disparaissent, une baisse des salaires réels, la brutalité des flics, des attaques contre le droit des femmes de choisir un avortement, de multiples déploiements pour les travailleurs en uniforme envoyés combattre et mourir dans les guerres de Washington en Afghanistan, Irak et ailleurs. Tout en prétendant parler au nom des travailleurs, Donald Trump a ciblé de façon démagogique les Mexicains, les musulmans, les femmes, les syndicalistes et d’autres, en cherchant à diviser et à affaiblir la classe ouvrière et nos syndicats.

La seule voie en avant pour les travailleurs et les petits agriculteurs, a dit Jack Barnes, est de nous reconnaître comme étant l’avant-garde politique des « déplorables » et de constater le besoin pour la classe ouvrière et nos alliés de mettre fin à la domination du capital, de la petite poignée de familles super-riches qui détiennent le pouvoir d’État aux États-Unis et qui contrôlent à la fois les Partis démocrate et républicain, ainsi que notre capacité à le faire.

Voilà la raison pour adhérer au Parti socialiste des travailleurs. Le SWP est le seul parti armé d’un cours communiste consistant à mener une activité propagandiste régulière au sein de la classe ouvrière et à se joindre aux luttes des travailleurs et des opprimés pendant que le parti se prépare politiquement pour les batailles de classe et les luttes révolutionnaires plus importantes dont nous savons qu’elles sont à l’horizon.

Depuis des années, les membres du SWP ont trouvé de plus en plus de personnes intéressées quand ils frappent à leurs portes dans les quartiers ouvriers pour discuter du parti et de ses activités. Bien qu’il n’y ait pas de grandes luttes ouvrières ou de grands mouvements sociaux comme la bataille pour les droits civils qui a mis fin à la ségrégation raciale du système de Jim Crow, beaucoup de travailleurs réagissent bien quand les membres du parti expliquent le besoin pour la classe ouvrière de tracer un cours pour construire notre propre parti politique afin de prendre le pouvoir.

Les délégués au congrès ont discuté et adopté les prochains pas décisifs afin de maintenir comme axe de l’activité du parti les efforts pour convertir cet intérêt des travailleurs en un accroissement de son influence et du recrutement.

La direction du parti a travaillé avec certains membres pour qu’ils déménagent dans de nouvelles régions où le SWP a fait de nouveaux contacts, a expliqué Jack Barnes. Avec les ajustements dans l’organisation et les priorités des branches du parti afin de permettre aux membres d’intensifier leurs campagnes politiques, ainsi que l’utilisation du Militant et des livres et revues sur la politique communiste auprès des travailleurs, ces pas peuvent mener à une convergence de l’activité politique dans les branches, les nouvelles régions et par les nouveaux membres du parti.

De plus, a dit Jack Barnes aux participants au congrès, il y a de nouvelles ouvertures aujourd’hui pour que les membres du parti puissent faire de la politique dans les syndicats. C’est particulièrement vrai parmi les travailleurs du service marchandises ferroviaire, qui font face à des conditions dangereuses, depuis l’augmentation du nombre de trains de marchandise avec un seul conducteur à bord, les horaires de travail longs et irréguliers jusqu’au déplacement de trains par télécommande dans des dépôts ferroviaires encombrés, qui ont mené à beaucoup de discussions et de protestations. Cela fait partie du combat contre l’augmentation des cadences, l’affectation de travailleurs à plusieurs postes en même temps et les attaques contre la sécurité au travail que les patrons imposent à tous les travailleurs.

Présenter des candidats aux élections est important pour la construction du parti aujourd’hui, a dit Jack Barnes. La plupart des travailleurs continuent à voir la politique à travers le prisme des élections. Des campagnes communistes ont déjà été lancées à travers les États-Unis et le Canada, avec des candidats pour la mairie à Calgary, en Alberta, à Los Angeles, Miami, Minneapolis, Montréal, New York et Seattle.

Pour être efficace dans ce travail, a dit Jack Barnes, il faut porter de plus en plus d’attention à l’éducation politique. Les travailleurs avec un esprit de classe doivent puiser dans les leçons de la fondation du mouvement moderne des travailleurs révolutionnaires au milieu du dix-neuvième siècle ; de la révolution bolchevique sous la direction de V.I. Lénine (dont nous célébrons le centenaire cette année) ; de la révolution cubaine, la révolution socialiste au sud de nous ; aux expériences du SWP dans la construction de ce genre de parti ici aux États-Unis avec les travailleurs communistes partout dans le monde.

Crise du système à deux partis des États-Unis

La victoire de Trump aux élections présidentielles des États-Unis reflète l’aggravation de la crise économique et politique de l’impérialisme américain et le bouleversement historique qui en résulte dans ses deux vieux partis politiques bourgeois.

Les républicains sont reconstruits par Donald Trump, un multimillionnaire qui prétend parler dans l’intérêt des travailleurs tout en cherchant à trouver des politiques pour enrichir davantage la classe capitaliste, dans une tentative futile pour mettre fin à la crise inévitable de son système. Cela n’a rien à voir avec l’hystérie à propos du « fascisme » chez les libéraux et les radicaux de la classe moyenne, a dit Jack Barnes. En fait, la victoire électorale de Trump affaiblit déjà des courants marginaux d’extrême droite, qui sont incapables d’avoir la moindre influence dans la politique américaine.

Les démocrates sont en désarroi. Bernie Sanders et les bourgeois et petit-bourgeois gauchistes de tout acabit, d’un côté, et les politiciens de l’appareil, comme le gouverneur de New York Andrew Cuomo, de l’autre, manœuvrent déjà pour prendre le contrôle du parti dans l’espoir de faire un retour aux élections de 2018 et 2020.

Alimentées par la crise capitaliste, des ruptures politiques similaires se déroulent au Royaume-Uni, en France et dans d’autres pays impérialistes d’Europe et d’ailleurs.

Depuis 1990, le Parti socialiste des travailleurs a expliqué les répercussions mondiales du fait que l’impérialisme américain a perdu la guerre froide.

L’implosion de l’Union soviétique et d’autres régimes staliniens dans l’est et le centre de l’Europe au début des années 1990 a entraîné une désintégration rapide de l’obstacle contre-révolutionnaire que constituaient des gouvernements et des partis qui, à tort, se disaient communistes et qui, pendant des décennies, avaient miné les luttes ouvrières et populaires autour du globe. Alors que la classe ouvrière du monde entier n’a aujourd’hui aucune direction indépendante de classe à l’échelle de masse, elle aborde les batailles de classe à venir invaincue et sans être désorientée par le stalinisme, contrairement à ce qui a prévalu pendant des décennies. Washington n’a pas « gagné » la guerre froide.

Les dirigeants américains ont agi selon l’hypothèse contraire. Ils étaient convaincus qu’ils avaient triomphé et avaient libre cours dans le monde entier. Ils sont intervenus en Irak, en Yougoslavie, en Afghanistan, en Libye et ailleurs avec des résultats désastreux pour les travailleurs dans ces régions et une implication militaire apparemment sans fin pour Washington.

Un autre aspect de ces développements devient maintenant plus clair, a dit Jack Barnes. L’OTAN, cette alliance militaire dominée par les États-Unis, a été affaiblie. L’illusion se perd qu’une Union européenne économique et politique « toujours plus étroite » pourrait transcender les États-nations, dont la plupart sont des puissances impérialistes, mais à des niveaux très différents de puissance économique et de conditions sociales, et devenir une Europe capitaliste unie.

L’intensification de la concurrence entre classes dirigeantes rivales sous la pression du ralentissement international de la production et du commerce capitalistes détruit ce que de nombreux politiciens bourgeois appellent la « mondialisation », y compris les pactes commerciaux en Europe, en Amérique du Nord, dans le Pacifique et en Asie. Ces termes sans contenu de classe servent à camoufler la quête de profits du capital financier et la concurrence que se livrent les capitalistes pour exploiter les travailleurs et les agriculteurs de tous les coins du globe et s’arracher la richesse qu’ils produisent.

Les délégués au congrès du Parti socialiste des travailleurs ont inclus des délégations fraternelles internationales, y compris de l’Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, de la France et du Royaume-Uni. Ils ont partagé des expériences qui ont confirmé que les ouvertures pour construire un parti, discutées pendant le congrès, sont mondiales.

Des livres pour nous préparer à combattre et à gagner

L’héritage anti-ouvrier des Clinton, disponible pour l’instant en anglais et en espagnol, est l’un des trois livres publiés par les éditions Pathfinder en 2016 « pour aider les travailleurs à répondre aux questions politiques de grande envergure auxquelles nous et les autres membres de la classe ouvrière avons besoin de réponses pour lutter plus efficacement et gagner, » a dit Steve Clark dans l’introduction de L’héritage anti-ouvrier des Clinton. Les autres titres sont : Sont-ils riches parce qu’ils sont intelligents ? Classe, privilège et apprentissage sous le capitalisme, également de Jack Barnes, et Une révolution socialiste est-elle possible aux États-Unis ? Un débat nécessaire parmi les travailleurs, de Mary-Alice Waters.

En plus de l’anglais, l’espagnol et le français, ces livres, et d’autres de l’arsenal des éditions Pathfinder, « sont en ce moment traduits en Iran en langue farsi, a écrit Steve Clark. Ils seront largement distribués dans les librairies et les bibliothèques de ce pays et bien au-delà de ses frontières. Leur diffusion large montre que la portée et l’explosivité de la crise capitaliste ainsi que la réponse des travailleurs à ses conséquences sont réellement mondiales. »

Dans un rapport au congrès, Steve Clark a développé ces points. Ces livres et plus de 40 autres titres en farsi trouvent un nombre croissant de lecteurs à travers l’Iran et au-delà, y compris en Afghanistan et dans la région kurde de l’Irak.

Les travailleurs et les agriculteurs du Moyen-Orient font face aux effets de la crise économique capitaliste mondiale, aggravée par l’impact d’une guerre civile dévastatrice en Syrie, plus d’une décennie de guerres sanglantes en Afghanistan et en Irak et la lutte kurde pour les droits nationaux, a dit Steve Clark. Cela a suscité l’intérêt pour les livres qui présentent le programme et l’histoire du Parti socialiste des travailleurs, ainsi que les révolutions russe et cubaine.

Les délégués au congrès ont également discuté de l’importance de la lutte contre la haine des Juifs. L’histoire montre que les assauts contre les Juifs augmentent en période de crise capitaliste, car les dirigeants cherchent des boucs émissaires pour empêcher les classes moyennes et des couches de travailleurs de reconnaître la véritable source de la détérioration de leurs conditions, le système de profit. Steve Clark a passé en revue la continuité du Parti socialiste des travailleurs sur cette question depuis plusieurs décennies, celle de Fidel Castro et celle de la révolution socialiste cubaine, de l’impact de la montée du nazisme, de l’horreur de l’Holocauste pendant la seconde guerre mondiale impérialiste, jusqu’aux attaques grandissantes contre les Juifs et les musulmans aujourd’hui alors que la dévastation du capitalisme s’étend de plus en plus dans le monde.

Les révolutionnaires doivent lutter pour la reconnaissance du droit d’Israël à exister, a dit Steve Clark, y compris le droit de retour pour les Juifs en quête d’un refuge contre la persécution, ainsi que pour la reconnaissance d’un État pour le peuple palestinien dépossédé. C’est la seule façon d’ouvrir l’espace pour que les travailleurs arabes et juifs construisent la solidarité et luttent ensemble contre l’exploitation capitaliste et l’oppression impérialiste dans toute la région.

« Deux grandes révolutions socialistes »

Les délégués au congrès ont également discuté d’une lettre du 27 novembre du secrétaire national Jack Barnes à Raúl Castro, premier secrétaire du Parti communiste cubain, soulignant l’héritage politique de Fidel Castro à l’occasion de sa mort le 25 novembre (voir le Militant du 12 décembre 2016). Le message soulignait les deux grandes révolutions socialistes du vingtième siècle, en Russie et à Cuba, et l’indispensable direction de celles-ci donnée par V.I. Lénine et Fidel Castro.

Jack Barnes a écrit que le SWP continuerait de « publier et répandre la vérité à propos de la révolution cubaine et la direction de Fidel, de la faire connaître aux travailleurs aux États-Unis et à travers le monde. Avec une confiance inébranlable dans la classe ouvrière et ses alliés, nous continuerons à organiser et à agir en suivant le cours que Fidel a présenté sans compromis au monde entier en 1961, un mois avant la bataille victorieuse de Playa Girón : « Il y aura une révolution victorieuse aux États-Unis avant une contre-révolution victorieuse à Cuba. »

Mary-Alice Waters a abordé le même point dans son rapport au congrès sur « La construction du parti et la révolution cubaine. » Les mobilisations ouvrières en hommage à Fidel Castro partout à Cuba suite à sa mort et les discours de Raúl Castro à La Havane et Santiago démontrent une fois de plus que la révolution socialiste à Cuba continue jusqu’à ce jour de vivre et de lutter. Le Parti socialiste des travailleurs défend cette révolution et appuie la lutte pour mettre fin à l’embargo US, pour sortir Washington de Guantánamo et retourner ce territoire à la souveraineté cubaine, et pour mettre fin aux politiques de « changement de régime » de Washington.

L’une des priorités du parti dans les mois à venir, a dit Mary-Alice Waters, sera de travailler à construire une brigade de travailleurs pour visiter Cuba lors des célébrations du Premier mai à La Havane, pour apprendre directement des avancées faites par les travailleurs à travers leur révolution socialiste. Certains pourront ainsi participer à une conférence du 4 au 6 mai et à des activités connexes à Guantánamo, près de la base occupée par Washington depuis plus d’un siècle.

Le parti et les Jeunes socialistes construisent également le Festival mondial de la jeunesse et des étudiants qui se tiendra à Sochi, en Russie, du 14 au 22 octobre. Cela présente une autre opportunité de travailler avec des jeunes à travers le monde qui cherchent des moyens de combattre la domination impérialiste et l’exploitation capitaliste.

Mary-Alice Waters a souligné l’intérêt grandissant pour les livres publiés par les éditions Pathfinder. Il y a de nouvelles ouvertures pour mettre ces livres entre les mains de travailleurs à l’échelle internationale. Elle a indiqué un intérêt grandissant à travers l’Afrique, y compris en Afrique du Sud, en Namibie, cette ancienne colonie de l’Afrique du Sud dont l’indépendance a été gagnée grâce à la mission internationaliste de la révolution cubaine en Angola pour aider ceux qui combattaient l’armée de l’apartheid, en Tanzanie et en Afrique de l’Ouest. Des librairies commandent de plus en plus de livres des éditions Pathfinder qui reproduisent des discours de Thomas Sankara, le dirigeant de la révolution populaire de 1983 à 1987 au Burkina Faso.

Ceci est étroitement lié au travail du SWP et des Ligues communistes, a-t-elle dit, à mesure que s’accroît le nombre des travailleurs qui viennent d’Afrique pour travailler et étudier dans les centres impérialistes de l’Amérique du Nord et de l’Europe et qui cherchent à en apprendre plus sur la politique.

Parmi ceux invités à participer au congrès, en plus des membres du SWP et des Ligues communistes, il y avait plusieurs personnes venant de toute l’Amérique du Nord qui sont membres des comités qui dirigent le travail des partisans du parti pour garder les livres des éditions Pathfinder en circulation afin que le parti puisse les utiliser dans son travail politique et pour recueillir des fonds pour le travail du SWP.

Les délégués au congrès ont adopté les trois rapports et conclusions, l’introduction à L’héritage anti-ouvrier des Clinton, la lettre de Jack Barnes à Raúl Castro et d’autres motions sur le cours politique du parti. Ils ont élu un Comité national pour diriger l’exécution des décisions du congrès.

Le Parti socialiste des travailleurs organise une Conférence des travailleurs actifs en Ohio du 15 au 17 juin pour rassembler des travailleurs qui font campagne pour le SWP en aidant à distribuer les livres du parti et le Militant, en se joignant à des luttes ouvrières et à des manifestations sociales, et à d’autres activités communes pour discuter des développements politiques mondiaux et pour enregistrer les progrès accomplis dans la construction du parti.