DÉCLARATION DU PARTI SOCIALISTE DES TRAVAILLEURS

Combattons les attaques des dirigeants contre la santé et les salaires des travailleurs

le 26 octobre 2020

Cette déclaration a été publiée par Alyson Kennedy, candidate du Parti socialiste des travailleurs à la présidence des États-Unis, le 14 octobre.

Les travailleurs doivent s’unir pour se protéger contre l’impact de la crise économique et sociale capitaliste qui s’étend et pour utiliser toutes les ressources disponibles afin d’endiguer les effets de la pandémie de coronavirus.

Nous devons exiger du gouvernement qu’il accélère la production et la distribution des trois médicaments que le président Donald Trump a reçus lors de son hospitalisation et qui ont contribué à réduire l’impact du virus. Ces médicaments devraient être mis gratuitement à la disposition de tous ceux qui sont touchés par le virus.

Tant qu’un vaccin n’aura pas été mis au point et testé, ce sont les travailleurs, en particulier les personnes âgées, qui seront les plus vulnérables à la maladie.

Les dirigeants américains ont laissé les patrons infliger un taux élevé de mortalité parmi les résidents âgés des maisons de retraite, hébergés dans la promiscuité aux côtés de patients atteints de la COVID-19, pendant que ces mêmes patrons réduisent le personnel soignant dans leur recherche de profits. De telles conditions ont garanti la propagation du virus. Elles reflètent les valeurs inhumaines des familles capitalistes au pouvoir, pour lesquelles la vie des travailleurs qu’elles ne peuvent plus exploiter n’a aucune valeur.

Les seuls membres de la classe ouvrière à avoir été encore plus durement touchés sont ceux qui se retrouvent derrière les barreaux, écrasés par le système de « justice » pénale.

Les Partis démocrate et républicain et leurs candidats s’engagent à défendre l’industrie américaine des hôpitaux, des monopoles pharmaceutiques et des mastodontes de l’assurance, dont chaque décision vise à maximiser les profits. Dans ce pays, des millions de personnes sont privées de couverture médicale.

L’accès aux soins de santé ne peut dépendre de la capacité de payer d’un travailleur individuel. Les soins de santé doivent être un droit humain. Les travailleurs et nos syndicats devons lutter pour une solution sociale, des soins de santé pour tous, de la naissance à la mort. La campagne du SWP part de ce dont les travailleurs ont besoin et non de l’opinion des patrons sur qui est « possible » dans le cadre de leur système capitaliste de loups qui se mangent entre eux.

Un exemple inspirant, que les travailleurs d’ici et du monde entier doivent chercher à imiter, est la façon dont la révolution cubaine, malgré la pression de décennies de guerre économique de Washington, s’organise pour garantir à sa population des soins de santé. Des cliniques sont situées dans des communautés de travailleurs et toutes les ressources du pays sont organisées de manière égale pour que tous les Cubains y aient accès gratuitement. Comme le disent les Cubains : « Personne n’est laissé à lui-même. »

Et ils offrent leurs services médicaux à tout pays qui le demande, un exemple d’internationalisme désintéressé.

De plus en plus de travailleurs trouvent des moyens pour résister aux attaques contre nos emplois, nos salaires et nos conditions de travail, en organisant des grèves et des manifestations face à la volonté insatiable des patrons de rejeter sur notre dos les coûts de la crise actuelle. Ces batailles, comme les grèves dans les épiceries Dominion de Terre-Neuve, chez NLMK Steel en Pennsylvanie, par des employés d’hôpitaux du nord de la Californie, méritent une solidarité généralisée.

Les travailleurs doivent s’unir autour d’un programme d’action capable de répondre à nos besoins à tous les niveaux, y compris pour mettre fin à l’impact débilitant de la montée du chômage. La campagne du SWP dit que nous, les travailleurs, devons utiliser nos syndicats afin de nous battre pour une semaine de travail plus courte sans réduction de salaire dans le but de répartir le travail disponible et éviter les licenciements.

Nous devons nous battre pour un programme de travaux publics financé par le gouvernement afin de remettre au travail les personnes aujourd’hui sans emploi à des taux de salaires syndicaux, pour construire ce dont nous avons besoin : des hôpitaux, des logements, des écoles et plus encore.

Pour lutter contre l’inflation qui se fait sentir à l’épicerie, nous avons besoin de clauses d’indexation dans tous les contrats syndicaux et programmes comme la sécurité sociale, qui garantissent que nos salaires augmentent pour correspondre à toute augmentation des prix.

Pour faire avancer ce cours de lutte, nous avons besoin de notre propre parti politique, un parti de travailleurs basé sur les syndicats, que nous pouvons utiliser pour combattre l’assaut des dirigeants contre tous ceux qui sont exploités et opprimés par le fonctionnement de leur système.

Le Parti socialiste des travailleurs agit en s’appuyant sur la capacité des travailleurs à lutter ensemble pour changer ces conditions. Ce faisant, nous pouvons construire un mouvement de millions de personnes qui ont une conscience de classe et qui ont confiance en elles afin de mettre fin au régime capitaliste et le remplacer par un gouvernement des travailleurs et des agriculteurs.

Joignez-vous à nous !