VARENNES, Québec — Après une journée de grève le 23 septembre, quelque 700 travailleurs, membres de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) à l’entrepôt de la chaîne de pharmacies Jean Coutu au Québec, ont été mis en lock-out le lendemain.
Le syndicat demande que les employés soient formés à tous les emplois afin qu’il n’y ait qu’une seule classification des postes, tous les travailleurs d’entrepôt ayant droit au même salaire et aux mêmes avantages. Audrey Benoit, présidente du syndicat, a déclaré au Militant que les employeurs « font traîner les choses. »
Jean Coutu a été racheté en 2018 par Métro, une importante chaîne alimentaire au Canada, et intégré à une autre chaîne de pharmacies où les camionneurs travaillent pour une entreprise sous-traitante non syndiquée. Les syndicalistes veulent que tous les travailleurs soient syndiqués.
Il s’agit du troisième lock-out de l’entreprise depuis 1992. Selon Audrey Benoit, le lock-out a un impact sur la livraison des médicaments aux pharmacies. Les travailleurs ont reçu la solidarité d’autres syndicats de la CSN et du Syndicat des Métallos. Les travailleurs tentent d’obtenir du soutien en dressant des piquets de grève devant les pharmacies Jean Coutu.