Des articles dans les médias libéraux et de la gauche de la classe moyenne prétendent que les hauts fonctionnaires du gouvernement israélien admettent qu’ils ont comme objectif génocidaire d’anéantir les Palestiniens à Gaza. Il y a juste un petit problème. Les citations qu’ils utilisent ne correspondent pas à ce que ces fonctionnaires ont réellement dit.
En novembre, Leila Fadel, journaliste de NPR, a interviewé David Crane, professeur à la Faculté de droit de l’Université de Syracuse, qui a expliqué que contrairement au Hamas, qui appelle au génocide contre Israël, aucun dirigeant israélien ne tient les mêmes propos à l’égard des Palestiniens.
Leila Fadel a insisté pour dire que ce n’était pas vrai, en citant le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant qui aurait dit : « Gaza ne redeviendra pas ce qu’elle était auparavant. Nous allons tout éliminer. » Mais Leila Fadel a omis une phrase clé de la citation. Yoav Gallant a en fait déclaré : « Il n’y aura pas de Hamas. Nous allons l’éliminer complètement. »
Le New York Times, la BBC, le Guardian, Bloomberg, le Washington Post et d’autres médias libéraux ont repris cette citation erronée à maintes reprises tout comme les procureurs du gouvernement sud-africain qui ont accusé Israël de génocide devant la Cour internationale de justice.
Leila Fadel, Bloomberg et d’autres affirment également que Yoav Gallant a appelé les habitants de Gaza des « animaux humains ». Cette citation est tirée d’un discours qu’il a donné aux soldats qui luttent contre le Hamas. « Nous luttons contre des animaux humains, a-t-il dit. C’est l’État islamique de Gaza. »
« On peut certainement être en désaccord avec le langage de Gallant », a commenté le journaliste de The Atlantic, Yair Rosenberg, « mais pas avec le fait que les paroles du ministre de la Défense faisaient spécifiquement référence au Hamas. »