DÉCLARATION DU PARTI SOCIALISTE DES TRAVAILLEURS

Exigeons que le gouvernement verse des indemnités aux personnes sans emploi maintenant !

le 7 septembre 2020

Alyson Kennedy et Malcolm Jarrett, candidats du Parti socialiste des travailleurs aux postes de président et de vice-président, ont publié la déclaration suivante le 25 août.

Joignez-vous à nous pour exiger que le gouvernent agisse dès maintenant afin de protéger les travailleurs contre le fléau grandissant du chômage de masse. Les travailleurs doivent travailler aux côtés de leurs collègues, participer à la lutte contre les attaques des patrons contre les salaires et les conditions de travail. Notre campagne appelle à lutter pour :

Un programme de travaux publics financé par le gouvernement pour que des millions de personnes puissent travailler à des taux de salaire syndicaux, afin de construire des hôpitaux, des maisons, des écoles et d’une manière générale ce dont les travailleurs ont besoin aujourd’hui. Cela saperait les efforts des patrons pour opposer les travailleurs qui tentent de conserver leur emploi à ceux d’entre nous qui ne travaillent pas.

Les employeurs utilisent cette concurrence pour nous pousser à accepter les réductions de salaire et de pires conditions.  Chaque initiative que nous prenons pour atténuer le conflit, en permettant à des travailleurs de reprendre le travail, fournit une base plus solide pour bâtir le mouvement syndical combattif dont nous avons besoin.

Exigeons que le gouvernement fournisse des prestations hebdomadaires à des taux syndicaux à tous les travailleurs sans emploi et aux autres producteurs exploités, peu importe que nous soyons « permanents », « temporaires », « travailleurs autonomes » ou que nous détenions des « papiers » que les dirigeants jugent « légaux ». Nous avons besoin de paiements réguliers sur lesquels nous pouvons compter aussi longtemps que nécessaire et non de « stimulus » de courte durée autour desquels les démocrates et les républicains se disputent aujourd’hui.

Alors que les patrons menacent de licencier d’autres travailleurs, dans le but de défendre leurs profits dans cette concurrence de loups qui se mangent entre eux, nos syndicats devraient exiger une semaine de travail plus courte sans réduction de salaire pour répartir le travail. Les travailleurs ne devraient pas voir nos salaires réduits et nous ne devrions pas porter le fardeau d’une crise calamiteuse afin de sauvegarder les profits des patrons.

Nous avons besoin d’un mouvement syndical dans chaque lieu de travail ! Agir en tant qu’organisateurs syndicaux et se joindre à des collègues au travail est le seul moyen de résister aux attaques des patrons contre nos emplois, nos salaires et notre dignité.

Nous devons lutter pour que les travailleurs contrôlent la production et la sécurité. Cela peut être une école pour que la classe ouvrière acquière les connaissances et la confiance en soi nécessaires pour diriger l’ensemble de l’économie dans l’intérêt de la grande majorité de la population. Tous les travaux peuvent s’effectuer en toute sécurité, si les travailleurs en prennent le contrôle.

Ces luttes développeront notre conscience de classe et fourniront la base pour construire notre propre parti, un parti des travailleurs basé sur les syndicats, afin de défendre les intérêts de tous les travailleurs. Un parti des travailleurs appuierait la lutte pour défendre tous ceux qui sont exploités et opprimés par le capital et il renforcerait la solidarité avec des grèves comme celle menée par les travailleurs du chantier naval de Bath, au Maine, et des luttes comme la lutte pour forcer les policiers qui ont tiré sur Jacob Blake à répondre de leurs actes.

Toutes nos luttes contre les brutalités et l’exploitation du capital montrent la nécessité pour les travailleurs d’utiliser leur propre parti politique afin de lutter pour prendre le pouvoir politique entre nos mains.

Nous avons un exemple vivant aujourd’hui qui montre que notre classe est capable de le faire : la révolution cubaine. Dirigés par Fidel Castro et le Mouvement du 26 juillet, les travailleurs et les agriculteurs cubains ont pris le pouvoir politique en 1959 et l’exercent depuis dans l’intérêt de la grande majorité de la population. Ils disent : « Personne à Cuba n’est laissé à lui-même. »

Joignez-vous à nous pour présenter la plate-forme du parti aux travailleurs. Cette plate-forme offre une voie réaliste pour mobiliser des millions de travailleurs, la seule force capable une fois pour toutes de mettre fin à l’exploitation capitaliste.