Conférence du SWP : Mener la classe ouvrière à prendre le pouvoir

Terry Evans
et John Studer
le 16 août 2021
Jack Barnes, secrétaire national du SWP, lors de la conférence. À sa gauche, une autre dirigeante du SWP, Mary-Alice Waters. La bannière derrière eux résume les principaux thèmes des présentations, des cours et des discussions au cours de la conférence.
MILITANT/DAVE WULPJack Barnes, secrétaire national du SWP, lors de la conférence. À sa gauche, une autre dirigeante du SWP, Mary-Alice Waters. La bannière derrière eux résume les principaux thèmes des présentations, des cours et des discussions au cours de la conférence.

SPRINGFIELD, Ohio – « Ceci est un livre sur la dictature du capital et la voie vers la dictature du prolétariat », a dit le secrétaire national du Parti socialiste des travailleurs (SWP), Jack Barnes, en attirant l’attention sur Malcolm X, la libération des Noirs et la voie vers le pouvoir ouvrier.

Prenant la parole lors de la conférence internationale du SWP qui s’est tenue ici à l’université Wittenberg du 22 au 24 juillet, Jack Barnes a ajouté : « C’est un livre qui examine pourquoi est nécessaire cette conquête révolutionnaire du pouvoir d’État par une avant-garde de la classe ouvrière organisée et ayant une conscience de classe politique — forte de millions de personnes. »

« Le pouvoir politique ne tombe pas simplement dans les mains de la classe ouvrière et de ses alliés, a souligné Jack Barnes. Il faut le prendre. » Pour cela, il faut construire un parti communiste. Ce qui est en jeu, c’est de savoir si les travailleurs pourront agir de manière décisive, quand la crise du capitalisme s’aggravera, pour prendre le pouvoir et empêcher que nous écrasent les forces fascistes lancées par une classe dirigeante de plus en plus désespérée, avec des conséquences dévastatrices pour l’humanité. C’est le parti que nous nous efforçons de construire aujourd’hui et dans les luttes sociales et politiques qui nous attendent.

La bannière suspendue au-dessus de la scène pendant la conférence résumait bien tout cela : « Mener la classe ouvrière à prendre le pouvoir », « Joignez-vous au Parti socialiste des travailleurs ! Construisez l’avant-garde communiste ! »

Ces thèmes ont marqué toute la conférence, y compris ses trois principaux exposés, une série de cours conçue pour approfondir la discussion, les sommaires de la conférence qui ont conclu le rassemblement et une session finale très animée intitulée « Présenter notre programme communiste aux travailleurs ».

Trois cent treize personnes ont assisté à la conférence, dont des membres et des partisans du mouvement communiste au Canada, en France, en Grèce et au Royaume-Uni. Un grand nombre d’autres personnes seraient venues si les interdictions gouvernementales de voyager encore en vigueur en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

Révolution socialiste, direction marxiste

Dans son rapport politique d’ouverture, Jack Barnes a évoqué la révolution russe de 1917 et la révolution cubaine de 1959, les deux grandes révolutions socialistes de l’époque impérialiste, et les directions résolues qui les ont menées au pouvoir : le parti bolchevique en Russie et le Mouvement du 26 juillet à Cuba.

Des participants à la conférence feuillettent des livres qui s’ajouteront à leur bibliothèque marxiste.
MILITANT/MIKE SHURDes participants à la conférence feuillettent des livres qui s’ajouteront à leur bibliothèque marxiste.

Des présentoirs soulignant les thèmes de la conférence et la continuité du SWP avaient été installés dans la salle de réunion, en commençant par six panneaux intitulés « La révolution cubaine, une révolution socialiste avec une direction marxiste ». Ce présentoir mettait en évidence un changement apporté par Jack Barnes à l’introduction d’un article du Militant dans le but de s’assurer que l’article présenterait clairement comment la révolution socialiste s’est déroulée à Cuba. Les travailleurs et les agriculteurs cubains n’ont pas seulement été menés à prendre le pouvoir et à repousser de plus en plus l’exploitation et les relations de propriété capitalistes, a ajouté Barnes, mais ils ont été menés, à travers leurs propres expériences, à « reconnaître le caractère socialiste de ces réalisations et la politique marxiste de leur direction et ainsi à se transformer dans le processus ».

« À moins que cette vérité ne soit dite », a réitéré Jack Barnes dans son sommaire de la conférence, elle ne signifie rien. Seuls des partis qui ont été préalablement construits et aguerris dans la lutte peuvent diriger des révolutions socialistes. Leurs membres sont imprégnés du programme, du courage et de l’audace nécessaires pour conduire des millions de personnes à prendre le pouvoir lorsque cela devient non seulement possible mais aussi essentiel pour empêcher le triomphe de la réaction.

C’est en s’appuyant sur les conclusions que Karl Marx et Friedrich Engels ont tirées de la Commune de Paris, le premier gouvernement des travailleurs et des agriculteurs, que Lénine a construit le parti bolchevique en Russie pour mener les travailleurs à prendre le pouvoir d’État le moment venu, a dit Jack Barnes. Lénine a écrit L’État et la révolution pour approfondir la préparation du parti à ces moments décisifs. Il a exhorté les dirigeants du parti en Russie à veiller à ce que le livre soit imprimé au cas où quelque chose lui arriverait.

Joseph Hansen, un dirigeant de longue date du SWP qui s’est rendu à Cuba en 1960 et a aidé le parti pendant des années à comprendre et à défendre la révolution dans ce pays, a expliqué qu’une direction qui agit au moment opportun est cruciale. « On ne peut mettre au congélateur les problèmes liés à la lutte pour le pouvoir, a écrit Hansen, pour les ressortir « le moment venu ». »

Changement depuis la dernière conférence

Lors de la précédente conférence du parti en juin 2019, la bannière accrochée au-dessus de la plate-forme disait : « Avancer le long de la ligne de marche de la classe ouvrière. Agir sur l’aggravation de la crise politique de l’impérialisme. Construire le mouvement ouvrier. Construire le Parti socialiste des travailleurs. » Personne n’aurait pu prévoir comment la crise capitaliste d’aujourd’hui allait se dérouler ces deux dernières années, a souligné Jack Barnes. Mais le SWP a agi sur ce que disait cette bannière, ne ratant jamais une occasion pour aller plus profondément dans la classe ouvrière et, ce faisant, pour relever les défis posés par la pandémie.

Alors que la « gauche » de la classe moyenne disparaissait de l’activité publique, se retirant dans la réalité virtuelle, le SWP a fait campagne largement dans la classe ouvrière, a accru la diffusion du Militant, a construit la solidarité avec les batailles syndicales et les combats contre la brutalité policière et d’autres luttes sociales. Le parti inspira ses partisans, attira de nouveaux jeunes combattants et porta plus d’attention sur l’éducation marxiste. Il a fait campagne pour que les syndicats prennent la direction dans la lutte pour que les travailleurs se fassent vacciner, la seule voie pour arrêter la pandémie.

Jack Barnes a exhorté les participants à lire ce que Malcolm X a dit pour décrire comment il lui avait fallu se transformer pour devenir un leader révolutionnaire. Pour que Malcolm puisse agir en reconnaissant sa propre valeur et celle des autres travailleurs, il lui a fallu tourner le dos pour toujours à la vie d’arnaqueur sans éducation, de voleur et de proxénète qu’il menait.

En prison, il a commencé à lire avec voracité, en commençant par le dictionnaire. Il s’est frayé un chemin à travers les classiques de la littérature, de l’histoire, de la culture et des « vieilles philosophies, occidentales et orientales ». Il s’est nettoyé, réalisant que s’il ne le faisait pas, celui, qu’on connaissait sous le nom de Detroit Red, finirait par se faire tuer, comme « un condamné amer dans un pénitencier » ou la proie de jeunes arnaqueurs cruellement ambitieux tels que Detroit Red l’avait été. Il a écrit que ses études « ont éveillé en moi une longue envie latente d’être mentalement en vie ». Sur cette base, il s’est efforcé de donner l’exemple, de lutter pour éveiller les travailleurs à leur propre valeur.

Jack Barnes a ajouté que « cela a contribué à faire de Malcolm X l’un des dirigeants révolutionnaires les plus éduqués et les plus capables à émerger aux États-Unis de notre vivant ».

Refuge pour les Juifs à l’époque impérialiste

La persistance de la haine des Juifs à l’époque impérialiste, et son utilisation par les dirigeants capitalistes en temps de crise pour diviser et écraser la classe ouvrière et son avant-garde communiste, exige que le parti révolutionnaire se fasse le champion de la lutte pour défendre inconditionnellement le droit d’Israël d’exister aujourd’hui, a soutenu le dirigeant du SWP, Dave Prince, lors de la deuxième présentation majeure de la conférence, intitulée « Pour la reconnaissance inconditionnelle d’Israël comme refuge pour les Juifs à l’époque impérialiste : les enjeux pour la classe ouvrière mondiale ».

L’établissement d’Israël en 1948 est devenu inévitable après l’extermination par les nazis de six millions de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale ; le refus des démocraties impérialistes américaines et britanniques d’ouvrir leurs frontières aux Juifs avant, pendant et après l’Holocauste ; et la trahison des révolutions par les partis staliniens dans les années 30, comme en Espagne, et dans les années qui ont suivi immédiatement la guerre, comme en Grèce et ailleurs.

« Une révolution prolétarienne espagnole victorieuse aurait arrêté la main de l’impérialisme, arrêté le deuxième massacre impérialiste, inspiré la classe ouvrière mondiale et réarmé les travailleurs allemands et leurs alliés pour vaincre le régime fasciste », a expliqué Dave Prince.

Au lieu de cela, les trahisons staliniennes ont empêché des gouvernements de travailleurs d’accéder au pouvoir, ce qui auraient pu tracer la voie vers l’éradication définitive de l’antisémitisme.

La bataille pour débarrasser le monde de la violence antisémite fait partie intégrante de la lutte de la classe ouvrière pour prendre le pouvoir.

Tout au long du vingtième siècle, le mouvement communiste s’est fortement opposé au mouvement sioniste, qui préconisait que les Juifs quittent les pays où ils sont nés et établissent des colonies en Palestine. Le Parti bolchevique sous la direction de Lénine s’est battu pour construire un parti ouvrier révolutionnaire dans tout l’empire tsariste et a préconisé la construction de partis ouvriers révolutionnaires au Moyen-Orient qui pourraient unir tous les travailleurs, juifs, arabes, kurdes, persans et autres, dans la lutte pour renverser la domination impérialiste et leurs propres dirigeants capitalistes.

Dans son livre La question juive, Abram Leon a dit à juste titre que la seule voie pour éliminer la haine des Juifs, c’est que la classe ouvrière prenne le pouvoir et réalise des révolutions socialistes, a expliqué Dave Prince.

Mais les communistes ne se plaignent pas lorsque la lutte des classes ne se déroule pas comme ils l’avaient espéré, a ajouté Dave Prince. Nous reconnaissons la réalité, et « nous ouvrons une voie à suivre, en ne niant pas ce qui existe ».

C’est l’histoire macabre du capitalisme et de la haine des Juifs au vingtième siècle qui a établi l’existence, et la nécessité, de l’État d’Israël en tant que refuge pour les Juifs.

Pour les communistes, combattre la haine des Juifs n’est pas « une cause », mais une partie inséparable de la lutte de la classe ouvrière pour prendre le pouvoir en nos propres mains. La cible principale des forces fascistes qu’engendrera inévitablement le capitalisme en crise ne sont pas les Juifs. C’est la classe ouvrière et son avant-garde communiste. Le fascisme devient le dernier espoir des dirigeants capitalistes de préserver leur système d’exploitation et d’oppression, un système de loups qui se mangent entre eux. La haine des juifs, comme le racisme contre les Noirs, sont des outils pour semer la terreur, pour mobiliser les forces réactionnaires et diviser la classe ouvrière, la seule classe capable de les arrêter. Si les gardes de défense ouvrières ne les arrêtent pas, ils briseront les syndicats et écraseront la classe ouvrière.

Le matérialisme historique est crucial

Aucune révolution socialiste n’est possible sans que progresse la conscience de la classe ouvrière, comme produit d’une lutte disciplinée des travailleurs avec d’autres travailleurs. En cours de route, il est essentiel que les travailleurs à l’esprit révolutionnaire acquièrent une vision scientifique de l’histoire du monde et de la lutte des classes. « Sans matérialisme historique, il ne peut y avoir d’unité de la classe ouvrière, pas de réponse à la « wokery », pas de mouvement ouvrier révolutionnaire », était le titre de la troisième conférence plénière, donnée par la dirigeante du Parti socialiste des travailleurs, Mary-Alice Waters.

« Le matérialisme historique fait l’objet d’attaques féroces aujourd’hui, a expliqué Mary-Alice Waters, même si vous n’entendrez peut-être jamais mentionnée par son nom cette vision du monde, l’une des pierres angulaires du marxisme. » Ce ne sont pas les centres traditionnels de la réaction qui mènent ces attaques, a-t-elle ajouté, mais bien les couches privilégiées de la classe moyenne, que beaucoup considèrent comme l’aile « progressiste » de la démocratie bourgeoise libérale.

Il y a une tentative concertée de nier la vision du monde scientifique qui guide l’avant-garde révolutionnaire de la classe ouvrière depuis 150 ans et de la remplacer en faisant appel à des mythes de la création, des fables, des théories du complot, au mépris de la science et au rejet du patrimoine culturel cumulatif de l’humanité. C’est ce qui sous-tend une grande partie de ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de « guerres culturelles », a soutenu Mary-Alice Waters.

« Les guerres de culture sont au fond des guerres de classes. Elles s’approfondissent aujourd’hui surtout parce que la lutte des classes s’intensifie à mesure que s’approfondit la crise de l’ordre mondial provoquée par le fonctionnement du capitalisme à l’époque impérialiste et qui s’accélère maintenant avec la pandémie de COVID-19. »

C’est le contexte dans lequel nous, les communistes, faisons notre travail politique aujourd’hui, a souligné Mary-Alice Waters, et cela ne changera pas substantiellement tant qu’il n’y aura pas de nouvelles luttes syndicales d’une ampleur et d’un poids social qui pourront montrer une voie de classe différente.

Mary-Alice Waters a cité l’hommage à Karl Marx prononcée sur sa tombe par Friedrich Engels en 1883 : « De même que Darwin a découvert la loi du développement de la nature organique, de même Marx a découvert la loi du développement de l’histoire humaine : le fait élémentaire […] que les êtres humains, avant de s’occuper de politique, de science, d’art, de religion, etc., doivent tout d’abord manger, boire, se loger et se vêtir. »

Lorsque la génération de Mary-Alice Waters a adhéré au SWP, a-t-elle expliqué, les vétérans du mouvement communiste « nous ont vivement encouragés à lire et à étudier, y compris des ouvrages tels que L’Origine de la famille, de la propriété privée et de l’État, d’Engels. Ils nous ont amenés à devenir des citoyens du temps et du monde, à acquérir une « vision à long terme de l’histoire ». Quelles qu’aient été nos expériences antérieures, « nous en sommes venus à reconnaître et à apprécier les divers gains cumulatifs de l’humanité et à comprendre que le communisme se fondera sur le meilleur de cette culture ».

Le Projet 1619 du New York Times est l’un des exemples de la guerre politique contre le matérialisme historique décrits par Mary-Alice Waters, ainsi que « la culture du bannissement » et la contre-révolution contre les droits des femmes représentée par la campagne pour nier la réalité biologique des deux sexes.

L’auteure principale du Projet 1619, la journaliste Nicole Hannah-Jones, travestit les 500 ans d’histoire de ce que sont aujourd’hui les États-Unis d’Amérique impérialistes. Au centre de son article principal, elle affirme que « la croyance selon laquelle les Noirs n’étaient pas simplement réduits en esclavage mais étaient une race d’esclaves, est devenue la racine du racisme endémique que nous ne pouvons toujours pas éliminer de cette nation à ce jour ».

En d’autres termes, a noté Mary-Alice Waters, « elle affirme que notre histoire a été déterminée par une idée ». Cela n’a rien à voir avec le fait que « le degré de développement économique atteint par un peuple donné ou à une époque donnée constitue le fondement à partir duquel les institutions de l’État, les conceptions juridiques, l’art et même les idées sur la religion du peuple concerné ont évolué ».

Mary-Alice Waters a noté que l’intégralité de l’œuvre de Nicole Hannah-Jones est un hymne à la démocratie bourgeoise qui incarnerait le sommet des « valeurs » humaines, auxquelles, prétend-elle, les Noirs croiraient plus que tout autre segment de la société américaine.

Bon nombre de faits de l’histoire des États-Unis auxquels Nicole Hannah-Jones fait référence, en particulier la signification de l’écrasement contre-révolutionnaire sanglant de la Reconstruction radicale après la guerre civile, sont des faits sur lesquels le Parti socialiste des travailleurs a éduqué les travailleurs pendant des décennies.

« Notre travail, a poursuivi Mary-Alice Waters, est d’élever la discussion à un niveau supérieur et d’expliquer le caractère unique de l’esclavage des Noirs dans les Amériques, qui n’est pas né avant la société de classe. Au contraire, il s’est greffé sur la production capitaliste américaine pour le marché mondial et est devenu un obstacle de plus en plus grand au développement capitaliste, qui dépend du travail salarié libre comme base de la production capitaliste. »

Ce qui est à la racine du « racisme systémique » aux États-Unis, c’est le capitalisme, pas la « suprématie blanche ».

Cours, réunion de partisans, ralliement

Les cours organisés pendant la conférence comprenaient : « Faire campagne pour la solidarité et le pouvoir des travailleurs : comment les communistes se présentent dans les élections » ; « La libération des Noirs, la question juive et la lutte pour un parti prolétarien : des cours opposés dans l’histoire de notre mouvement » ; « La voie de la lutte des classes vers l’égalité des Noirs : notre continuité communiste » ; et « La lutte communiste pour mettre fin à l’oppression des peuples autochtones au Canada ».

Un ralliement de clôture le 24 juillet a réuni des candidats du SWP et de la Ligue communiste ainsi que d’autres partisans du parti, présidé par le directeur national de campagne du SWP, John Studer, et la directrice du travail syndical du parti, Mary Martin. Les orateurs ont décrit les activités auxquelles les membres et les candidats du SWP se joindraient à l’issue de la conférence, notamment à une manifestation le lendemain à Washington contre l’embargo américain contre Cuba et à un rassemblement le 4 août en Alabama pour gagner de l’appui pour les mineurs de l’UMWA en grève chez Warrior Met Coal.

D’ici les élections de novembre, les candidats et les militants du SWP iront avec les perspectives exposées lors de la conférence, y compris la nécessité pour les travailleurs de prendre le pouvoir politique, dans les zones rurales, les villes et les villages à travers le pays. Un appel de fonds lors du rassemblement a permis d’amasser environ 42 000 $ US.

Le lendemain de la conférence, les partisans du parti se sont réunis pour élaborer des plans pour leur travail, qui consiste à organiser la production, l’impression et la distribution de livres par les dirigeants du SWP et par d’autres révolutionnaires et à collecter des fonds pour le travail du parti.

Les paroles d’un jeune ouvrier d’usine de Columbia, en Caroline du Sud, qui a adhéré au SWP lors de la conférence, ont exprimé les sentiments de toutes les personnes présentes. « Je veux faire quelque chose qui puisse, de manière réaliste, mettre fin aux horreurs que vous voyez dans ce monde, en mettant fin au système d’exploitation », a-t-il dit au Militant.