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Rachele Fruit, candidate du Parti socialiste des travailleurs à la présidence des États-Unis, est l'alternative ouvrière à Biden et à Trump

Rachele Fruit
le 25 mars 2024
Rachele Fruit, candidate du Parti socialiste des travailleurs à la présidence des États-Unis, au centre, présente le programme du parti dans les locaux de la section 1416 de l’Association internationale des débardeurs à Miami le 25 février.
THE MILITANT/ CHUCK GUERRARachele Fruit, candidate du Parti socialiste des travailleurs à la présidence des États-Unis, au centre, présente le programme du parti dans les locaux de la section 1416 de l’Association internationale des débardeurs à Miami le 25 février.

L’avenir de l’humanité dépend de notre capacité de construire une direction, un parti, qui puissent mobiliser des millions de travailleurs pour prendre le pouvoir d’État des mains des dirigeants capitalistes et le placer entre nos propres mains, pour ainsi nous engager sur la voie d’une révolution socialiste. Cela permettra de mettre fin à l’exploitation et à l’oppression, qui sont inhérentes à la domination capitaliste dans le monde entier.

Les États-Unis sont aujourd’hui une dictature capitaliste, une société profondément divisée en classes, dirigée par les patrons, leurs partis politiques et leur gouvernement, qui ont l’appui d’une couche hypertrophiée de parasites au sein de la classe moyenne supérieure. Aucune de leurs propositions ne peut nous unir. Les politiciens des partis démocrate et républicain prétendent parler au nom des familles de travailleurs, mais les travailleurs reconnaissent de plus en plus que ce n’est pas vrai.

Manifestation contre la flambée des prix, à Lagos au Nigeria, 27 février. « Les travailleurs voient les effets de la crise capitaliste tous les jours de leur vie », soutient Rachele Fruit, candidate du Parti socialiste des travailleurs à la présidence des États-Unis. « Le SWP présente un programme ouvrier pour lutter pour les intérêts de tous les exploités. »
REUTERS/MARVELLOUS DUROWAIYEManifestation contre la flambée des prix, à Lagos au Nigeria, 27 février. « Les travailleurs voient les effets de la crise capitaliste tous les jours de leur vie », soutient Rachele Fruit, candidate du Parti socialiste des travailleurs à la présidence des États-Unis. « Le SWP présente un programme ouvrier pour lutter pour les intérêts de tous les exploités. »

Le Parti socialiste des travailleurs propose un programme visant à organiser et à construire un puissant mouvement syndical afin que les travailleurs s’unissent pour lutter pour ce dont nous avons besoin : des salaires et des horaires qui nous permettent d’élever nos familles avec un logement décent, des conditions de travail sécuritaires afin que nous puissions rentrer chez nous en un seul morceau, des soins de santé complets financés par le gouvernement, des services de garde d’enfants et de soins aux personnes âgées, et bien plus encore. Des centaines de milliers de travailleurs et leurs syndicats, dans l’automobile, le rail, les camionneurs, les agents de bord, les infirmières et d’autres se battent pour des revendications qui vont dans ce sens.

Plus d’un demi-million de travailleurs aux États-Unis verront leur contrat syndical expirer cette année, qu’il s’agisse des postiers, des dockers, des enseignants ou des employés d’épicerie. Et ils sont prêts à se battre après avoir perdu du terrain pendant des années.

Inspirés par les grèves de l’année dernière dans l’industrie automobile, les travailleurs de l’usine Mercedes-Benz de Vance, en Alabama, se sont inscrits pour adhérer au syndicat des Travailleurs unis de l’automobile. Leur combat mérite la solidarité de tous les travailleurs. L’entreprise dit que ce n’est pas le bon moment et que ce n’est pas la bonne méthode, explique Jeremy Kimbrell, travailleur de l’automobile, mais le fait est que « c’est notre décision ».

Cette déclaration exprime une volonté de lutte largement répandue parmi les travailleurs aujourd’hui. Nous sommes des êtres humains qui peuvent agir pour façonner notre avenir. Nous pouvons organiser une société sans exploitation ni oppression. La solidarité des travailleurs peut surmonter la façon dont les capitalistes nous divisent pour le profit en luttant pour mettre fin aux contrats à double échelle, aux horaires « suicidaires » qui détruisent nos vies et au statut de seconde classe des femmes. L’amnistie pour les travailleurs immigrants aux États-Unis leur permettrait de travailler sans crainte d’être expulsés et ouvrirait la voie à l’unification de la classe ouvrière. Il faut organiser tous les travailleurs !

Le mouvement syndical est composé de syndicats représentant des millions de travailleurs aujourd’hui. Les syndicats doivent rompre avec les partis politiques des patrons, démocrates et républicains, pour construire un parti ouvrier basé sur les syndicat et capable de lutter pour nos intérêts de classe dans l’arène politique comme dans l’arène économique. Pour parler comme un tribun pour tous ceux qui sont exploités et opprimés par le capital.

Les travailleurs et les agriculteurs ont contribué à mener deux grandes révolutions aux États-Unis, l’une pour l’indépendance et l’autre pour le renversement de l’esclavage. Dans les années 1930, des centaines de milliers de travailleurs ont uni leurs forces pour créer de puissants syndicats industriels. Ces avancées, ainsi que les puissantes batailles pour l’indépendance vis-à-vis de la domination coloniale qui ont eu lieu au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale en Afrique, en Asie et en Amérique latine, ont contribué à déclencher le mouvement ouvrier de masse dirigé par les Noirs qui a mis fin une fois pour toutes au fléau de la ségrégation de Jim Crow.

Notre classe n’a jamais été aussi bien placée pour lutter ensemble contre toutes les tentatives des patrons et de leurs partis de nous diviser, et contre la guerre, l’exploitation et à l’oppression qui marquent notre époque : le système capitaliste lui-même. Nous pouvons nous montrer à la hauteur de la tâche que nous impose l’histoire.

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Le parti de la classe ouvrière qui cherche à conduire notre classe au pouvoir politique doit, avant tout, défendre le peuple juif contre une nouvelle vague de pogroms. La haine des Juifs est une question de vie ou de mort pour la classe ouvrière. Le massacre du 7 octobre en Israël, perpétré par le Hamas avec l’aide et sous la direction du gouvernement capitaliste réactionnaire d’Iran — un véritable pogrom — a été le pire massacre du peuple juif depuis l’Holocauste. Il a déclenché un torrent de haine contre les Juifs dans le monde entier.

L’Holocauste aurait pu être évité. Les gouvernements et partis staliniens et sociaux-démocrates ont trahi les luttes des travailleurs en Allemagne, en Italie, en Espagne et ailleurs, dont les victoires auraient empêché Hitler de prendre le pouvoir. Les pays impérialistes dits démocratiques, y compris les États-Unis dirigés par Franklin Roosevelt, ont fermé leurs portes aux réfugiés juifs, condamnant les Juifs d’Europe à l’Holocauste, l’extermination systématique de six millions de Juifs. Ces catastrophes historiques ont fait d’Israël un refuge indispensable pour le peuple juif.

Immédiatement après le pogrom du 7 octobre, moi-même et d’autres candidats du SWP sommes descendus dans la rue pour protester. Nous avons parlé aux journalistes, nous avons participé aux débats des conseils municipaux et à d’autres activités contre la haine des Juifs.

En faisant campagne dans nos syndicats et dans les quartiers ouvriers, nous expliquons que la haine des Juifs, reflet de la crise du capitalisme, est le fer de lance de la réaction. En fin de compte, lorsqu’ils sentiront que leur pouvoir est menacé, les capitalistes soutiendront les brutes fascistes qui, sous la bannière « Tuez les Juifs », chercheront à détruire les syndicats, à écraser la classe ouvrière et à anéantir le peuple juif.

Abram Léon, un dirigeant du mouvement communiste en Belgique, a écrit La question juive, une interprétation marxiste. Il a dit : « On ne peut résoudre la question juive indépendamment de la révolution prolétarienne mondiale. » Il a été tué en 1944 dans les chambres à gaz nazies d’Auschwitz.

Il y a deux ans, le régime russe de Vladimir Poutine a déclenché sa guerre meurtrière contre l’Ukraine dans le but de l’effacer de la carte, ainsi que son histoire, sa langue, sa culture et son droit d’exister.

Les travailleurs et les agriculteurs ukrainiens mènent depuis dix ans une lutte courageuse pour défendre leur souveraineté et leur indépendance nationales. En 2014, des centaines de milliers de travailleurs à travers le pays sont descendus dans la rue dans le cadre de batailles rangées, qu’on a appelées la Révolution de la dignité. Depuis 2022, ils se sont battus héroïquement pour repousser l’invasion de Moscou, gagnant ainsi la solidarité des travailleurs du monde entier, y compris en Russie.

Pour les travailleurs des États-Unis, les travailleurs ukrainiens sont nos alliés de classe et leur lutte pour l’indépendance nationale est notre lutte. Pour les dirigeants des États-Unis, le sort de l’Ukraine est une opportunité de trouver de nouveaux moyens pour renforcer leur position en vue de futures guerres et d’étendre leur contrôle sur les marchés et les profits.

Nous sommes à un tournant dans la politique mondiale. Ces deux événements historiques, en Ukraine et en Israël, reflètent les faiblesses et les ruptures de l’« ordre mondial » impérialiste, ainsi que le danger de propagation des guerres et le risque de catastrophe nucléaire.

La résolution politique du SWP de 2022, publiée dans Le creux de la résistance ouvrière est derrière nous : le Parti socialiste des travailleurs regarde vers l’avant dit: « Seules des révolutions socialistes dans les pays impérialistes peuvent mettre un terme définitif au danger d’une conflagration nucléaire mondiale. »

Nous n’appelons pas à la non-prolifération des armes, à des traités sur les armes ou au désarmement. Nous disons : « Le seul désarmement qui puisse prévenir ou arrêter la guerre, c’est le désarmement de la bourgeoisie par les ouvriers. »

Ce qui arrive aujourd’hui échappe au contrôle des puissances capitalistes. Mais cela n’échappe pas au contrôle des dizaines de millions de travailleurs qui, avec une direction communiste, sont capables de changer le monde.

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Le Parti socialiste des travailleurs présente un programme ouvrier afin de lutter pour les intérêts de tous les opprimés et exploités. Les travailleurs constatent les effets de la crise capitaliste chaque jour de leur vie.

Défendre les protections constitutionnelles, comme la liberté d’expression, de réunion et de culte, qui ont été gagnées en 250 ans au cours de puissantes batailles de classes est aujourd’hui au centre de la lutte des classes. Nous nous opposons à la chasse aux sorcières organisée par le Parti démocrate contre Donald Trump et nous saluons la victoire que représente la décision unanime de la Cour suprême des États-Unis rejetant la tentative des autorités du Colorado de l’exclure du scrutin et affirmant ainsi le droit de millions de personnes de voter pour le candidat de leur choix.

Chaque travailleur a droit à un emploi. Le SWP appelle à un programme de travaux publics, financé par le gouvernement, pour créer des millions d’emplois à des salaires syndicaux permettant de construire des logements, des écoles, des hôpitaux, des garderies, des centres de soins pour personnes âgées et reconstruire les infrastructures en ruine que les patrons laissent pourrir dans tout le pays.

Pour une échelle mobile des heures et des salaires. Réduire la semaine de travail sans réduire le salaire pour garantir qu’aucun travailleur ne soit mis à pied. Pour que des clauses automatiques relatives au coût de la vie soient incluses dans tous les contrats syndicaux et dans les programmes sociaux comme la sécurité sociale, afin de garantir que les augmentations de salaire suivent l’inflation à 100 %.

Pour le contrôle ouvrier de la production, organisé par les syndicats. Aucun travailleur ne devrait mourir au travail ! Les travailleurs ont le droit de connaître les secrets d’affaires des patrons, qu’il s’agisse de l’entreprise, de l’industrie dans son ensemble et de l’économie nationale, et de prendre le contrôle de ce qui est produit pour répondre aux besoins de la grande majorité de la population.

La lutte pour l’émancipation des femmes, la capacité de participer pleinement à tous les aspects de l’édification d’une nouvelle société, est liée à la lutte pour mettre fin aux crises de chômage, au manque de logements de qualité, de garderies, de soins médicaux, ainsi qu’aux suicides et à la toxicomanie, provoqués par le capitalisme. Tout cela pèse sur les familles ouvrières et en particulier sur les femmes. Nous luttons pour le droit des femmes aux soins de santé génésique et maternelle, à l’éducation sexuelle, à des contraceptifs sûrs et fiables et à la décriminalisation de l’avortement.

Nous suivons l’exemple des deux grandes révolutions ouvrières du siècle dernier : la révolution socialiste de 1917 en Russie, dirigée par V. I. Lénine et les bolcheviks, et la révolution socialiste cubaine dirigée par Fidel Castro. Elles font partie de la continuité du Parti socialiste des travailleurs en montrant que nous, les travailleurs, pouvons prendre le pouvoir politique et transformer la société, ainsi que nous-mêmes. Il est possible de bâtir un monde nouveau. Joignez-vous au Parti socialiste des travailleurs.