Déclaration publiée le 15 avril par Rachele Fruit, candidate du Parti socialiste des travailleurs à la présidence des États-Unis.
Rachele Fruit, candidate du SWP à la présidence des États-Unis,
est l’alternative ouvrière
à la marche du capitalisme vers la dépression et la guerre
Le Parti socialiste des travailleurs appelle les travailleurs des États-Unis et du monde entier à condamner les pressions exercées par le gouvernement américain de Joseph Biden pour dicter ce qu’Israël devrait ou ne devrait pas faire pour se défendre en tant que refuge pour les Juifs.
L’attaque de missiles et de drones lancée par le gouvernement iranien les 13 et 14 avril était le premier assaut direct contre le territoire israélien par les dirigeants capitalistes de Téhéran. Ces derniers s’étaient jusqu’alors appuyés sur des mandataires armés et financés tels que le Hamas, le Hezbollah au Liban, les milices en Irak et en Syrie, les houthis au Yémen et d’autres. Cet assaut aérien massif représente une escalade dangereuse de la campagne incessante de Téhéran depuis des décennies pour détruire l’État d’Israël et exterminer les Juifs, pour susciter « la disparition de cette entité de la surface de la Terre », comme l’a dit le Guide suprême Ali Husseini Khamenei en janvier dernier.
Cette agression constitue une nouvelle étape dans la montée de la haine et de la violence envers les Juifs. Elle porte un coup dangereux aux intérêts de la classe ouvrière, du mouvement syndical et des opprimés partout dans le monde.
Le 7 octobre, le Hamas a perpétré un pogrom en Israël. Il a massacré 1 200 Juifs, en a blessé 5 000 autres et a saisi plus de 240 otages, dont la plupart sont encore en captivité ou ont ensuite été tués. Le gouvernement iranien a planifié, financé et dirigé l’opération.
Téhéran, qui a salué le massacre dès le début mais qui a nié toute implication, reconnaît maintenant que le brigadier général des Gardiens de la révolution islamique, Mohammad Reza Zahedi, la principale cible de la frappe israélienne contre une annexe iranienne à Damas le 1er avril, avait joué un « rôle stratégique » dans la « planification et l’exécution » du pogrom du 7 octobre.
Depuis lors, pour masquer ses pressions sur Israël afin qu’il se plie aux ordres des dirigeants américains, Washington a prétendu publiquement que Téhéran n’avait aucune connaissance préalable du massacre. C’est un mensonge, et les dirigeants américains le savent très bien.
En outre, la campagne accélérée des dirigeants iraniens pour développer des armes nucléaires accroît le risque qu’elles soient utilisées contre Israël, ce qui constitue un danger mortel pour tous les habitants de la région.
Les dirigeants capitalistes aux États-Unis défendent leurs propres intérêts impérialistes dans l’ensemble du Moyen-Orient. Ils agissent ainsi non pas parce qu’ils se font du souci pour Israël, pour les Juifs qui y vivent ou qui vivent ailleurs, pour le peuple palestinien ou pour qui que ce soit d’autre que les familles possédantes dont Washington préserve et défend les intérêts de classe et les privilèges.
Depuis que le Hamas a lancé sa guerre le 7 octobre, Israël a agi pour le combattre, pour l’empêcher d’atteindre son objectif déclaré, qui est un génocide. Cet objectif, que le Hamas partage avec les dirigeants réactionnaires en Iran, c’est de chasser les Juifs, de les exterminer et de détruire l’État d’Israël.
Le durcissement des sanctions contre l’Iran, tel que proposé par Washington et d’autres puissances impérialistes, frappe le plus durement les travailleurs. Pendant ce temps, ces mêmes travailleurs, agriculteurs exploités et autres, qu’ils soient d’origine perse, kurde, arabe, azerbaïdjanaise, baloutche ou autres, ont trouvé à plusieurs reprises des moyens d’exprimer leur opposition à la politique répressive et au cours expansionniste anti-israélien de Téhéran.
Près de la moitié des Juifs du monde vivent aujourd’hui en Israël. Washington et d’autres gouvernements impérialistes ont fermé leurs portes aux Juifs avant, pendant et après l’Holocauste nazi et la Deuxième Guerre mondiale, durant une période au cours de laquelle 40% de la population juive de la planète a été massacrée. Les survivants n’avaient nulle part où aller si ce n’est dans ce qui est devenu Israël.
La lutte contre la haine des Juifs et les pogroms est décisive pour la classe ouvrière du monde entier. À mesure que Washington, le dernier empire de l’humanité, décline, que les luttes de classe s’approfondissent et que les familles dirigeantes aux États-Unis et ailleurs craignent que la classe ouvrière ne menace la domination capitaliste elle-même, des couches croissantes de cette classe dominante se tourneront vers les forces fascistes pour diviser, attaquer et chercher à écraser les travailleurs, les opprimés et les syndicats. Les dirigeants capitalistes lèveront l’étendard de la haine des Juifs pour présenter comme des ennemis les Juifs, plutôt que le système capitaliste dont la quête de profits est la racine inévitable des crises sociales, de la dépression et des guerres.
Le mouvement syndical doit organiser et unir la classe ouvrière, renforcer notre capacité de lutte et tracer dans le feu de l’action une voie pour prendre le pouvoir d’État entre nos mains. Sur cette voie, la classe ouvrière doit lever la bannière d’une lutte intransigeante contre la haine des Juifs.
La continuité de mon parti remonte à V. I. Lénine ainsi qu’au Parti bolchevique, qui a conduit la classe ouvrière et d’autres exploités à faire la révolution socialiste d’Octobre 1917 en Russie. La lutte contre toutes les formes d’oppression nationale, y compris contre la haine des Juifs et les pogroms, a été essentielle pour la victoire ainsi que pour le gouvernement révolutionnaire et le mouvement mondial qu’elle a fait naître.
Face aux couches sociales privilégiées et contrerévolutionnaires de l’Union soviétique dirigées par Joseph Staline, la lutte dirigée par Léon Trotsky pour maintenir le cours internationaliste prolétarien de Lénine a également inclus la bataille pour mettre fin à l’exploitation capitaliste et à toute forme d’oppression nationale, y compris à la persécution des Juifs.
Contrairement aux camps capitalistes du démocrate Joseph Biden, du républicain Donald Trump, de Robert F. Kennedy Jr. et d’autres, ma campagne, la campagne du Parti socialiste des travailleurs, offre la seule alternative ouvrière pour combattre la marche de l’impérialisme vers la catastrophe économique et sociale, le fascisme et une troisième guerre mondiale.
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